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Centrafrique : L’impopularité de François Bozizé à Bossangoa, quelle triste fin ?

Former Centrafrica's President François Bozize (L) and National Convergence Kwa Na Kwa (KNK) party general secretary Bertin Bea (R) greet the crowd in the Boeing district of Bangui, on December 21, 2019. - The former president of the Central African Republic (CAR), Francois Bozize, has returned to the country, more than six years after he was forced from power and fled abroad, his party told AFP on December 16, 2019, in a claim rejected by the government. Bozize faces an international arrest warrant, initiated by the CAR in 2013, for crimes against humanity and incitement to genocide. (Photo by FLORENT VERGNES / AFP)

Bangui, le 23 sept. 20

L’homme de mars 2003 qui a pris le pouvoir par les armes en rendant la monnaie de singe au président démocratiquement élu Ange Felix Patassé évolue désormais en dent de scie. Depuis son retour au pays par la petite porte, le candidat du KNK à la prochaine présidentielle vient d’essuyer une honte à Bossangoa avec une faible participation des militants.

Le Centrafricain n’a pas une courte mémoire mais sait laisser le temps au temps pour faire son temps. Voilà pourquoi, dans certaines zones du pays, les populations se souviennent des raisons de leurs souffrances depuis 2003 et n’attendent que du rouleau compresseur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour que les victimes soient rétablies dans leur droit de réparation.

Si de nos jours Ali Darass est présent en Centrafrique pour supplicier le peuple centrafricain, c’est à cause de celui qui s’agite de nos jours pour acheter les consciences des populations avec l’argent détourné lorsqu’il était dans les commandes. Pour mémoire, Ali Darass vient de s’enrôler sur la liste électorale centrafricaine, mais parce que du temps de Bozizé, ce dernier a été naturalisé et bénéficie des avantages des khalifes dans sa région. A qui la faute ?

Les faits sont têtus sinon, la honte devrait tuer le tombeur de Patassé, le président démocratiquement élu.

@JACKO,

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