Centrafrique : L’homme de main de François Bozizé, Socrate Bozizé sous les mailles de la police congolaise pour signature des deals avec les mercenaires congolais

0

Bangui, le 05 décembre 20

En Centrafrique, la honte ne tue pas sinon le clan Bozizé aurait honte du mal fait au peuple centrafricain. C’est donc depuis ce vendredi 04 décembre 2020 à 17h que Dieu a lâché celui qui était considéré comme le fils aimé de l’ancien Chef de l’Etat en matière de mercenariat. Et comment ?

C’est dans une franche collaboration policière entre la République Démocratique du Congo et la République Centrafricaine que le fils resté fidèle au père a été stoppé dans sa course meurtrière dans la ville de Zongo le vendredi 04 décembre 2020 juste un jour après la décision de la cour constitutionnelle centrafricaine confirmant la thèse selon laquelle, chaque chose a une fin.

Selon une source digne de foi, l’homme a été pris main dans le sac en train de recruter les mercenaires congolais et replonger le pays dans le sang comme fut le cas en 2003 : « La famille Bozizé vraiment n’aime pas ce pays. Avec tout ce qui s’est passé dans ce pays depuis sa prise de pouvoir en 2003 après son coup d’Etat d’ingratitude envers Patassé, il n’a pas rendu service à sa nation. Or, c’est à cause de ce pays que cette famille nage dans des milliards. On leur a tout donné mais, cette famille nous a tous détruit », a lâché un Centrafricain.

Le peuple centrafricain a trop souffert des affres de cette famille. Et de nos jours, il faut trouver une équation judiciaire pour mettre le clan Bozizé hors d’état de nuire. On se souvient il y a un passé recent que durant l’exile de l’ancien président François Bozizé en Ouganda, Socrate Bozizé qui était resté fidèle à la politique de son père, était à cheval entre les pays de la sous-région et singulièrement au Tchad et au Soudan dans le but de recruter les mercenaires, acheter les armes et minutions de guerre pour préparer le terrain à son père : « Nous n’accepterons plus les vielles recettes de guerres des rébellions dans ce pays. Pendant que les autres évoluent, le Centrafrique traine les pas du développement à cause de la politique politicienne de cette même famille. Les coups d’Etat sont inscrits dans le sang de cette famille. Il est arrivé dans son pays et a été accueilli comme ancien Chef d’Etat. Mais comment doit-on aimer un homme qui ne pense qu’au mal comme il est l’incarnation du diable ? » S’interroge un Centrafricain dans l’anonymat.

Lorsque les observateurs de la vie politique centrafricaine, affirment à tort ou à raison que le Centrafrique est malade de ses propres fils, c’est une vérité qu’il faudrait prendre en compte si vraiment on se dit Centrafricain et que l’on aime ce pays. Mais la question que l’on se pose de nos jours est de savoir si vraiment le mal centrafricain n’est pas cette famille qui ne cherche que du mal de ce pays ? On sait tous que depuis son retour, le président Touadéra dans sa politique de main tendue, a donné la chance à tous les Centrafricains à se convertir dans les valeurs de paix, d’amour et d’apaisement surtout en cette période où le pays cherche à tourner la page des sombres évènements. Ce n’est pas le moment de se faire une fausse image, mais le temps est venu pour nous réconcilier et aller aux élections apaisées  et par conséquent, il faut la paix et le vivre ensemble.

Selon les dernières nouvelles, il est en route pour Guémena avant d’être transféré dans la capitale congolaise. 99 jours pour le bandit, un seul jour pour la justice.

@Herman THEMONA, 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.