Centrafrique : Les raisons patriotiques de la réélection du président Touadéra par son peuple

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Bangui, le 28 nov. 20

La politique en République centrafricaine est une guerre sans fin où les grands leaders ne cherchent que des intérêts personnels au détriment des populations toujours sacrifiées. Cependant dans ce lot des malheurs, on retrouve le plus souvent certains fils du pays qui se donnent au service de leur nation. C’est dans ce contexte qu’un candidat indépendant s’était présenté aux élections  de 2015-2016 pour redresser ce qui a été brisé depuis des décennies. Et pour preuve !

On sait tous qu’en Centrafrique, il suffit de passer un mois dans un poste ministériel pour quitter la misère et entrer dans la cour des grands. On peut pour preuve voir comment poussent les villas dans ce pays avec pour propriétaires les membres du gouvernement en fonction ou mis à l’écart. C’est une preuve que nos politiques sont au service de leurs intérêts et non du peuple.

Or, les Centrafricains conscients, savent que le Président Touadéra lorsqu’il décide d’aller en campagne pour le bonheur de sa nation après plus de cinq ans passés à la Primature de ce pays, il va battre sa campagne avec des moyens rudimentaires ce qui signifie qu’il n’a jamais détourné l’argent de l’Etat ni pactisé avec les grands groupes financiers du monde. D’ailleurs, selon un audit indépendant effectué à l’Université, un témoignage laissait croire que cet homme intègre rembourse systématiquement, les reliquats au Trésor public, chose qui ne passe jamais en Afrique mais en Norvège. Comment ne pas saluer une telle initiative ?

Les Centrafricains savent de nos jours que lorsque le président Touadéra prend le pouvoir, il se présente aux yeux du monde comme le « président des pauvres », c’est ce qui fait sa force de nos jours puisqu’il est toujours proche de ses populations : « La force du président Faustin Archange Touadéra réside dans sa capacité de rassembler les Centrafricains. Voyez-vous depuis sa prise de fonction, il a fait de la cohésion nationale, le pilier de son premier mandat. Les communautés qui étaient déchirées depuis le déclenchement de la crise sont de nous jours sur la même balance d’amour. Ce qui prouve que le Centrafrique reste un Etat indivisible. C’est une aspiration du peuple centrafricain qui voudrait maintenir et maximiser les acquis de la paix pour le développement du pays. Dans sa politique, il ne traine pas les casseroles et personne sauf mauvaise foi ne peut lui jeter la première pierre », a affirmé un fils de la diaspora.

L’homme du 30 mars 2016, n’est pas resté indifférent de la situation sécuritaire de son pays. Mais comme l’appétit vient en mangeant, il a débuté son mandat par la restructuration de son armée. Car, aucun Etat au monde si puissant qu’il soit ne peut s’en sortir sans une armée patriotique. Avant lui, on avait une armée divisée formée sur la base clanique et au service d’un homme ou d’une région mettant en cause, l’esprit de la création de cette grande muette. Aujourd’hui, les recrutements tiennent compte de la capacité intellectuelle des uns et des autres et avec toutes les préfectures représentées. C’est dans ce contexte que nous passons d’une armée de projection à une armée de garnison qui pourra favoriser la sécurisation du territoire national.

Homme de dialogue, l’homme a tendu la main à toutes les couches même aux groupes armés afin que le Centrafrique redevienne un havre de la paix comme dans son temps glorieux. C’est dans ce contexte qu’avec cet esprit d’unir ses concitoyens, un voyage a été effectué dans la capitale soudanaise Khartoum ou un document a été paraphé et signé  le 6 février 2019 dans la capitale centrafricaine au nom de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine entre le gouvernement et les groupes armés qui sévissaient dans le pays. Et comme la paix est un processus, progressivement, le pays sort de l’ornière.

Le président Touadéra en prenant le pouvoir avait dans sa conscience le problème des infrastructures dans son pays. La lutte a été lancée depuis une bonne période pour réhabiliter les artères de la capitale et dans certaines provinces du pays : « Un pas est avancé si nous voulons faire un jugement objectif des réalisations du président Touadéra. Du nord au sud et de l’est à l’ouest, cet homme a fait des efforts pour notre pays. Et il faut lui donner la chance pour un nouveau mandat afin qu’il achève ce qui a si bien commencé », témoigne un digne fils du pays.

Le développement d’un pays dépend de la volonté politique de ses propres fils. Si ceux qui ont eu la confiance de ce peuple depuis une bonne décennie avaient voulu faire ce que le président Touadéra fait de nos jours, ce pays ne serait pas à la traine puisque ce ne sont pas les moyens qui sont en manque dans ce pays riche en ressource naturelle avec une population pauvre. Quel paradoxe ?

@Hervé BINAH, 

 

 

 

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