Bangui, le 31 juil. 21
Ce n’est un secret pour personne de nos jours ni un secret des dieux. Depuis le déclenchement de la crise en 2012, les droits de l’homme sont lamentablement violés au quotidien par les groupes armés.
La vie de l’homme est un don inviolable. Cependant, les groupes armés dans leur folie meurtrière ne font que compromettre cette hypothèse de la création.
En Centrafrique, on accuse, on dénonce, mais les instances de sanction ne fonctionnent pas dans les bonnes conditions. Aujourd’hui, à cause des exactions des groupes armés commises sur les paisibles populations, le pays est menacé d’une insécurité alimentaire au point où le manioc qui est le principal aliment des Centrafricains n’est plus à la portée du citoyen moyen. Une cuvette que l’on trouvait autrefois à 1500 FCFA dans les marchés de la capitale est de nos jours vendue à plus de 2500 alors que les salaires sont restés stagnants et que le sol est fertile.
Les brousses sont minées par ces ennemis de la paix qui, comme des loups cherchent à tout dévorer à leur passage. Les femmes sont violées, les enfants sont privés d’aller à l’école dans certaines zones du pays où les criminels apparaissent pour exploiter illicitement les ressources naturelles du pays.
On se souvient que les Centrafricains du nord au sud et de l’est à l’ouest ont clairement exprimé leur volonté du Forum National de Bangui à la Constitution du 30 mars 2016 de mettre un terme à l’impunité sources de plusieurs maux dans le pays. C’est dans ce sens qu’une Cour pénale spéciale a été créée afin d’enquêter sur les graves violations des droits de l’homme commis en Centrafrique depuis 2003 jusqu’à nos jours.
Le président de la République Faustin Archange Touadéra lors de son message à l’occasion de son investiture le 30 mars 2021 pour son second quinquennat a élagué les lignes rouges sans lesquelles le pays ne peut pas entrer dans le concert des grandes nations démocratiques.
Le temps est venu pour que le Centrafricain se reconnaisse dans son pays comme héritier des ressources naturelles qui sont convoitées par les groupes armés.
@JACKO,