Centrafrique : Les groupes armés membres de la CPC gesticulent pour participer au dialogue afin de jouir de l’amnistie

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Bangui, le 10 juin 21

Au moment où les préparatifs du dialogue républicain s’accélèrent, les leaders de différentes entités qui doivent y prendre part, se battent à travers les prises de position et autres négociations. Dans son discours à la veille du lancement de la consultation républicaine, le chef de l’Etat a été explicite en affirmant clairement que les groupes armés membres de la CPC ne doivent pas être de la partie, car ils sortent de l’APPR et commettent des crimes contre le pays et que cela devra faire objet des poursuites judiciaires.

C’est bien évidemment, les raisons de ratissage de ces criminels par les FACA et leurs alliés qui se poursuivent, au moment où nous mettons cette information sous presse. Se trouvant dans une position de faiblesse à travers leur fuite en cascade en direction des pays étrangers dans le but de sauver leurs âmes, les rebelles de la CPC qui veulent revenir dans la République, mènent des campagnes de négociation auprès des organisations sous régionales voire internationales, afin de prendre part à cette rencontre attendue et d’imposer dans des recommandations, leur amnistie.

Le calcul des leaders de la CPC a été accepté dans un premier temps par la CEEAC et la CIRGL et au dernier moment après plusieurs marches patriotiques, ces mêmes organisations en mission conjointe avec l’UA et l’ONU, réfutent catégoriquement qu’elles n’imposent aucunement leur volonté aux autorités de Bangui d’accepter la participation de ces criminels à ce dialogue : « Si les leaders de la CPC venaient à participer à ce dialogue, c’est une moquerie à l’endroit des victimes qui vont s’asseoir sur la table avec leurs bourreaux… », A déclaré un leader de la société civile qui estime que les recommandations du Forum de Bangui sont claires. Les bourreaux du peuple centrafricain doivent se retrouver en prison pour leurs actes criminels.

Aujourd’hui, tous les Centrafricains ne réclament rien d’autre que la justice pour mettre un terme à l’impunité. Point n’est besoin de caresser les criminels dans le sens du poil afin qu’ils bombent leurs biceps face à leurs victimes. « C’est une habitude pour ceux qui veulent occuper des hautes fonctions de l’Etat et de se moquer de leurs victimes. Nous n’acceptons plus cela et nous  nous opposons catégoriquement à la participation de ces criminels à ce dialogue », S’alarme une victime.

Selon une autre source « Je pense pour ma part que ces rebelles savent qu’ils ne vont plus exister sur le territoire centrafricain suite à la détermination de nos autorités. Ils ne peuvent même pas tenter mener leur aventure sur un autre territoire voisin, c’est pourquoi, ils cherchent à se faire des anges afin de ne pas être poursuivis par la justice », insiste Moustapha Nassour.

Au regard de ces témoignages, force est d’affirmer qu’accepter la participation des groupes armés de la CPC à ce dialogue, c’est ouvrir un boulevard à l’impunité et leur amnistie dont ils rêvent déjà de sa concrétisation au cas où. Attendons de voir !

@Bienvenu ANDALLA,

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