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Centrafrique : L’entourage du président Touadéra pour un patriotisme ou uniquement pour le partage du pouvoir ?

Bangui, le 14 juil. 21

En politique, il n’y pas d’amis mais les intérêts. Cette maxime trouve son sens depuis la mise en place du premier gouvernement de Henri-Marie Dondra où certains proches du pouvoir et les alliés (ceux qui se réclament des soutiens à Touadéra) se révoltent créant une frustration car, n’ont pas été nommés ministre.

Depuis l’accession du président Faustin Archange Touadéra en 2016 à la tête de la magistrature suprême, il s’est présenté aux yeux de son peuple comme le président de tous les Centrafricains, surtout qu’il était un candidat indépendant qui n’était soumis en aucune pression d’un certain bureau exécutif.

Dès lors, tout se passait comme le souhaite la devise du pays : « Unité » preuve, au moment où le pays a failli tomber dans un génocide sans pareil, le président Faustin Archange Touadéra va tendre la main de dialogue à tous les groupes armés afin que la paix soit une réalité en Centrafrique, et que le Centrafricain puisse se déplacer du nord au sud et de l’est à l’ouest.

Poussant son sens d’unité, le numéro un centrafricain va donc appeler ses compatriotes à s’unir dans un mouvement politique  qui a le sens d’unité, dénommé: Mouvement cœurs-unis (MCU). Aujourd’hui, on se demande si tous ses proches et les alliés qui veulent être au gouvernement ont un cœur uni ? Doit-on forcer la main d’un Président ? On a constaté que lors de la campagne électorale, même les épis de justice ont créé des mouvements, juste, pour se cacher au gouvernement, alors que la terre est notre ami si on la met en valeur par son génie créateur puisque tout le monde ne peut pas être ministre ou ambassadeur.

Au début, les Centrafricains voyaient en ce nouveau parti, une sortie définitive de la crise car, il regroupait en son sein toutes les couches sociales. Mais comme dans ce pays, les bonnes choses ne durent pas, le temps des élections viendra plonger ce mouvement dans une autre vision avec les alliances de contre nature signées avec les partis politiques qui n’ont même pas un seul député à l’Assemblée Nationale. Le but étant le partage du gâteau et non la défense de la vision politique et la profession de foi du « champion » de MCU.

Pour preuve, lors des dépôts des candidatures aux législatives, certains candidats qui n’avaient pas bonne mine vis-à-vis du bureau exécutif, ont vu leur candidature purement et simplement écarté de cette course. Certains ont opté pour une candidature indépendante, mais soutenant la politique du président Touadéra. Certains indépendants ont mieux fait par rapport à ceux qui se disent détenir le titre foncier du MCU.

Cette situation allait créer une déception à l’élection présidentielle de Touadéra. Heureusement, le peuple centrafricain a conscience des enjeux de son « Champion ». Voilà pourquoi l’expression « Premier tour Kingbi », a été saluée et a favorisé la victoire de ce digne fils du pays pour un second mandat présidentiel.

La descente aux enfers commence alors dans la lutte de positionnement car, certains alliés et dignitaires du MCU n’avaient pour vision que leur nomination au gouvernement et à des postes juteux. Mais comme tout le monde ne peut être nommé ministre, les lésés sont frustrés et font du chantage actuellement tout faisant une campagne de dénigrement.

Cette situation laisse comprendre que l’entourage du président Touadéra est formé aussi des brebis galeuses qui ne pensent qu’à elles et non à l’intérêt national : « Le problème qui se pose au lendemain du gouvernement de large ouverture, est le climat de frustration car, certains filles et fils de Centrafrique manquent de patriotisme. Ils ne travaillent pas pour le bien-être de la population mais nagent pour eux-mêmes. La vigilance du président est donc interpellée et un nettoyage s’impose avant qu’il ne soit tard et que le parti ne soit divisé »

Le président Touadéra n’est pas pris en otage par ces situationnistes ! Il a été élu par un peuple souverain et doit travailler avec tous les Centrafricains qui peuvent aider à mettre en pratique sa politique d’unité nationale et de développement. Croire que le soutien au président est automatiquement une prime au poste ministériel, est ne pas mieux connaître le mathématicien Touadéra qui se veut l’homme de tout le monde.

@Bienvenu ANDALLA,

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