Bangui, le 20 mars 2021
Le visage de certains candidats véreux commence à se faire dévoiler pour que la Cour Constitutionnelle prenne des dispositions qu’il faut après que l’Autorité Nationale des Elections (ANE), ait publié ses résultats provisoires avant que la CC dise ne le Droit final. Et pour cause !
La circonscription de Nana-Bakassa, située dans la préfecture l’Ouham, fait face à des bavures, disant des troubles électoraux, entachés des violences à l’égard des partisans du candidat Sylvain Ngakoutou Patassé. Ces comportements en violation du Code électoral enregistrés, est la résultante d’attitude du candidat Florent Kema, un challenger reconnu pour sa participation active dans les rangs des antibalaka, puis maintenant avec la CPC de François Bozizé dont il en est également l’un des candidats du KNK dans cette localité.
En vérité, en vérité d’après les informations qui nous sont parvenues de la localité, à travers les témoignages de plusieurs habitants, le candidat Florent Kema a abusé de ses comportements criminels, terrorisant ainsi les populations de ladite localité lors du second tour des législatives du 14 mars dernier.
Durant la campagne électorale de ce second tour et le jour-j du vote, le candidat Florent Kema du KNK, a bombé ses muscles en menaçant les populations à voter pour lui. Car, en croire ce dernier, si les résultats ne lui soient favorables, il pourrait toutefois autoriser aux éléments de la CPC, composés à majorité des antibalaka à leur tête, Teddy Bozizé, Maxime Mokom (ministre fuyard) et leurs complices à des actes d’exactions dans la localité.
Pour rappel, ce sont ces personnalités de la CPC dont le candidat Florent Kema qui en fait partie qui s’opposent catégoriquement à la restauration de l’autorité de l’Etat dans ce secteur, interdisant ainsi la présence Sous-préfet affecté dans la zone et le Maire, nommé dans la Sous-préfecture de Nana-Bakassa.
Pour clarifier sa capacité de nuisance dans la localité face aux candidats issus des autres formations politiques, le candidat Florent Kema du KNK a ordonné à ce que ces derniers ne battent pas campagne, et surtout ne soient pas accueillis et que seule sa campagne qui doit être effective afin que les suffrages lui soient favorables.
C’est l’urgence que notre Rédaction a voulu porter à l’attention de la Cour Constitutionnelle qui doit faire preuve d’indépendance, de neutralité, d’impartialité, en appliquant fermement ses règles pour dire le droit comme cela été le cas du second tour des législatives.
Pour vous rafraîchir la mémoire, lors du premier tour de ces législatives, le candidat antibalaka-KNK Florent Kema a eu à proférer des menaces à travers des intimidations à l’endroit des populations de ladite Circonscription électorale. Tellement qu’il a terrorisé les partisans du candidat Sylvain Patassé, selon les dires des populations locales, plusieurs actes de violences s’en sont suivis et que les victimes peuvent témoigner au moment où nous mettons cet article sous presse.
Pour preuve, un certain Firmin SEMBEA, partisan de Sylvain Patassé a fait le frais de ce dont nous évoquons suite à une bastonnade qui lui a été infligée par les miliciens antibalaka du candidat Florent Kema, occasionnant ainsi sa fracture oculaire (l’image ci-publiée) et autres fractures thoraciques telles que le certificat médical signé du médecin chef de l’Hôpital de Bossangoa peut faire foi aux autorités de la Cour Constitutionnelle.
Voilà autant des faits qui sont contraires au Code électoral dont fait preuve le candidat Florent Kema qui déjà, lors de la validation de la candidature électorale, clame sa victoire en ces termes publiés par lui-même sur sa page Facebook dans un français tordu. « Nana Bakassa2, j’ai organisé énorme match de foot, regroupant toute le groupement de Nana Bakassa que le final a été jouer a lere a la présence de toutes monbres de buro politique prefectoral de louham notre popularite faite ». C’est sa publication textuelle avec son français à sa manière que nous vous publions sans commentaire. Ehhh, les députés de la 6e législature !
Pour démontrer son influence criminelle en minimisant la compétence de la Cour Constitutionnelle, voici ce qu’il a encore posté sur page Facebook après la validation de son dossier de candidature. « Finalement, la CC viens de valide man candidature ou l’élection dan la circonscription de nana bakassa 2 et je suis candidat numéro 2 et candidat de parti knk », Ouf ! Quelle grossièreté ! Sans commentaire, nous laissons la latitude à la CC d’accomplir sa mission le moment venu pour que les vœux électoraux des populations de Nana-Bakassa soient véritablement exaucés surtout ne laissons pas siéger n’importe qui à l’Assemblée Nationale.
@JLG,