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Centrafrique : Le transport routier centrafricain un secteur jadis sinistré par la corruption, renait avec le régime Touadera

Bangui, le 26 janv. 22

Jadis très développé et apportant une réelle contribution au développement économique du pays, le secteur du transport routier centrafricain, transport des voyageurs que celui des marchandises, a connu des périodes sombres avec certains régimes passés. La filière tendait à disparaître si elle n’était pas en réalité bien morte. Elle a pourtant connu ses moments de gloire avec de nombreux transporteurs de renoms dont les noms restent encore vivants dans la mémoire de certains Centrafricains qui ont été témoins de cette belle époque.

Ils s’étaient rassemblés dans le groupement des transporteurs centrafricains, avaient mis en place le Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain, bref, c’était un secteur dynamique qui avait engrangé une trésorerie de plusieurs centaines de millions de F CFA placés dans des comptes à terme aussi bien à Bangui qu’au Cameroun qui génère de substantiels intérêts financiers. C’est d’ailleurs ce qui a incité le sens aigu de prédation de certains ministres des régimes déchus qui, comme leurs autres compères et larrons des gouvernements des régimes passés à sauter sur l’occasion pour commettre un véritable braquage d’Etat au BARC pour s’emparer ni plus ni moins de ce pactole.

Ce qui avait conduit les responsables du GTC et du BARC de se heurter à un véritable mur en dépit de leurs nombreux recours et des sollicitations des plus hautes autorités du pays qui demeurent complètement sourds à l’époque. Comme c’est une équipe de fossoyeurs qui était à la tête de la RCA, les Centrafricains ont pris leur mal en patience en attendant ce jour, qui n’est plus très loin, où ces bandits auront à rendre compte de leurs crimes économiques et de sang.

Il a fallu attendre l’avènement du comité de normalisation mis en place par le Président Faustin-Archange Touadera en 2017 après son accession à la magistrature suprême de l’Etat pour que le  secteur de transport en Centrafrique puisse renaître de ses cendres.

Il vous souviendra qu’après la crise militaro-politique qu’a connue la Centrafrique, le secteur de transport routier était en lambeau au point que certains malintentionnés ont profité de cette situation de désordre pour détourer de grosses sommes d’argent appartenant d’une part au BARC et au trésor public d’autre part.

Grâce à la mise en place du comité de normalisation du BARC, un mécanisme de contrôle a été mis en place afin d’éviter cette faille qui constitue un manque à gagner et pour l’Etat, et pour le BARC. Cela a été réalisé avec succès.  Disons que grâce au savoir-faire dudit comité de normalisation et à son génie, le BARC a commencé à recouvrer une santé financière.

Devant le drame de l’insécurité routière en Centrafrique qui découle de la conjugaison de plusieurs facteurs dont celui de la corruption des agents de l’Etat qui ne font pas ce qu’ils doivent faire mais ne pensent qu’aux prébendes, le Groupement des Transporteurs Centrafricains  s’est  retroussé les manches pour sortir de l’ornière le secteur de transporteur grâce à l’appui multiforme du gouvernement. C’est le lieu de saluer les efforts multiformes de ces dignes fils de la Centrafrique qui se battent au quotidien pour le rayonnement du secteur des transporteurs de leur pays.

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