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Centrafrique : Le temps de la dialectique du maître et d’esclave a sonné suite à la politique de ratissage des groupes armés

Bangui, le 22 avr. 21

On se souvient dans un passé récent que les groupes armés étaient les « Rois » de Centrafrique qui pouvaient trainer le gouvernement dans les pays voisins avec pour but de faire valoir leur volonté et faire du chantage pour gagner en grande partie le gâteau du patrimoine commun. C’est ce qui justifie le nombre pléthorique des membres du gouvernement après la victoire à la Pyrrhus remportée depuis l’APPR-RCA.

La paix et la réconciliation passent nécessairement par le ratissage des groupes armés qui essaiment dans le pays comme les abeilles. Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique en décembre 2012 au nord du pays avec la formation de la Coalition des rebelles de la Séléka majoritairement formée des sujets musulmans tant des nationaux que des peuhls venus de tous les coins d’Afrique sous la bénédiction de certaines puissances occidentales et des pays voisins sans toutefois négliger les mouvements Anti-Balaka se réclamant des chrétiens en 2014, le climat sociopolitique était en berne où le Centrafricain ne pouvait pas circuler du nord au sud et de l’est à l’ouest sans se faire massacrer comme un simple animal sans aucune valeur.

Dans cette jungle, le tableau panoramique était marqué des massacres à grande échelle, les viols des femmes et des jeunes filles, l’exploitation illicite des ressources naturelles du pays laissant les Centrafricains dans la pauvreté, les incendies des maisons et des villages entiers, bref, tout était sombre.

Ainsi, comme le monde change et les mentalités évoluent, la République centrafricaine devrait après une longue période de transition organiser les élections dans le but d’entrer dans la vie constitutionnelle selon le vœu des populations.

Le candidat indépendant et diacre de son état Faustin Archange Touadéra va se présenter à cette élection présidentielle de 2015-2016 avec un projet de société qui cadre avec les attentes du peuple centrafricain. Les urnes du second tour de 2016 vont lui donner raison sur Dologuelé.

Après une longue période passée à la Primature, le Mathématicien centrafricain s’attèlera à chercher des équations à plusieurs inconnues dans le but de gagner la guerre malgré ses moyens limités de l’époque. Or, qui veut la paix prépare la guerre. Cette maxime a été prise en compte lorsque cet homme d’Etat va accepter le chemin de Khartoum où un document sera paraphé et sera finalement  signé à Bangui le 6 février 2019 entre le gouvernement centrafricain et les quatorze groupes armés.

Cependant, le simple fait de négocier avec les groupes armés ne devrait pas donner une réponse à la situation du pays. Le mathématicien va encore opter pour la diplomatie agissante. Cette fois-ci, il va tendre la main à la Russie et au Rwanda pour soutenir les FACA qui montent en puissance et qui font un travail impeccable sur le terrain. Cette diplomatie a permis de changer de donne et de nos jours, ce sont les rebelles qui sont en position de faiblesse et qui sont dans toutes les brousses sans domicile. La roue a donc changé et le pays retrouve sa beauté d’antan. Une victoire que nul ne peut mettre en cause de nos jours sauf mauvaise foi.

Le développement du pays est une assurance car, la stabilité se fait ressentir sur toute l’étendue du territoire national où les FACA et les forces alliées russe et rwandaise sont déterminées à balayer les ordures dans tout le pays. On ne peut que voir ce qu’est devenu François Bozizé et sa CPC de nos jours.

@JACKO, 

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