Centrafrique : le silence de la CPC de Bozizé, une véritable reconnaissance de faible

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Bangui, le 24 avr. 21

Le Centrafrique progressivement se reconnaît dans son armée qui fait des prouesses sur toute l’étendue du territoire national avec le soutien des forces alliées russe et rwandaise. C’est dans ce contexte que le général François Bozizé conscient de sa défaite, se retire honteusement sans mot dire.

Selon les observateurs de la vie politique centrafricaine, la situation sécuritaire se stabilise progressivement avec un travail ardent de lutte contre le terrorisme dans ce pays.

Pour mémoire, lorsque le général d’opérette François Bozizé décide de rentrer dans son pays mettre en pratique son plan machiavélique orchestré depuis sa terre d’exil, ce dernier malgré les sanctions onusiennes va déposer sa candidature à la présidentielle de 2020-2021. Rattrapé par la décision de la cour constitutionnelle qui a invalidé sa candidature, cet ancien homme d’Etat a donc opté pour la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) sans savoir ce qu’est c’est que le changement. Evidemment ce rebelle a également oublié que derrière lui, il y a eu un changement positif en dehors de celui dont il fait allusion.

Pour preuve à chaque fois qu’il voulait faire un coup d’Etat, il ne passait pas par les chemins tordus pour renverser le régime en place. Or, maintenant que le président Touadéra a trouvé une équation de pacification du pays en passant par la signature des accords militaires avec la Russie et le Rwanda, le général fuyard centrafricain s’est heurté à cette puissance de frappe d’une armée qui monte en puissance et qui balaie tout à son passage surtout les ordures.

Conscient de cette puissance, le général d’opérette a décidé de jeter l’éponge de guerre et de se cacher dans un bunker et attendre dans la douleur son dernier souffle : « l’ingratitude de Bozizé est à son point culminant. Il a tout reçu de ce pays mais il a été le plus grand destructeur de ce pays. Quel paradoxe. Nous estimons qu’il doit répondre de ses actes devant la justice au lieu de mourir dans une cachette en brousse. Voyez ce que le président Deby a prouvé au monde ? Au moment où la sécurité de son pays était menacée, ce dernier a pris les armes pour aller au front donner sa vie pour le salut de sa population. Or, en 2013, lorsque la coalition Séléka décidait de marcher sur Bangui, ce fuyard a pris ses jambes au cou abandonnant son peuple à son triste sort. C’est un traitre qui doit payer », a signifié un habitant de la capitale.

En principe le silence de cimetière de ce rebelle est un signal fort aux autres bandits de grand chemin qui doivent comprendre que chaque chose a son temps sur cette terre. Il y a un temps pour faire la guerre et il y a temps pour reconstruire dans les cendres ce qui est détruit.

@Bienvenu ANDALLA, 

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