CENTRAFRIQUE : LE PRESIDENT TOUADERA REMPORTE TRIOMPHALEMENT LA VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE AU DETRIMENT D’UNE OPPOSITION EN PANNE DE REPERE

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Bangui, le 31 mars 2021

Petit à petit la République centrafricaine sort de l’ornière grâce à la politique de continuité de l’œuvre amorcée par le président fondateur Barthélémy Boganda dont la mémoire se repose de nos jours en paix. Le démocratiquement élu et investi des pouvoirs par la Cour constitutionnelle ce mardi 30 mars 2021, a prouvé avec brio devant Dieu et sa nation qu’il est l’homme qu’il faut pour un Centrafrique émergent ce que les opposants n’avaient pas compris depuis le 27 décembre 2020 au moment où les populations étaient déterminées de maintenir le pays sur les rails de la démocratie par le jeu des urnes.

Lors de la cérémonie d’investiture du président Faustin Archange Touadéra, des personnalités africains  et des représentants des organisations internationales tant financières que politiques sont venues saluer la promotion de la démocratie en Centrafrique. Un président pour le peuple comme l’a si bien recommandé la présidente de la Cour constitutionnelle au nouveau président investi pour l’émergence de son pays.

Parmi ces hautes personnalités ont peut citer, M. Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi, le Général Ibrahim Jaber IBRAHIM, Membre du Conseil Souverain de Transition du Soudan ; le Président de l’Assemblée Nationale, Représentant du Président de la République Démocratique du Congo ; les Premiers Ministres, Représentants des Chefs d’Etat du Cameroun, du Rwanda, du Gabon ; le Président de la Commission de l’Union Africaine ; les Ministres, Représentants des Chefs d’Etat de la Guinée Equatoriale, du Congo, du Tchad, de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, de la France, de l’Angola ; la Vice-Présidente de la CEEAC ; le Représentant de la Secrétaire Générale de l’OIF ; et les anciens Chefs d’Etat.

On se souvient que le 27 décembre 2021 le Centrafrique avait une histoire à inscrire dans ses archives : organiser les élections couplées pour faire avancer sa jeune démocratie. Le Peuple centrafricain, détenteur de la souveraineté nationale, a ainsi banni l’usurpation de sa souveraineté par coup d’Etat, rébellion, mutinerie ou tout autre procédé non démocratique, déclarant que ces procédés inscrits dans la Constitution constituent des crimes imprescriptibles et que toute personne qui accomplirait de tels actes lui aura déclaré la guerre.

En dépit de ces garanties constitutionnelles, la démocratie et l’Etat de droit sont à nouveau gravement menacés par une nouvelle tentative de coup d’Etat, perpétrée par une association des malfaiteurs dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement, CPC.

Dans son discours à la nation, le chef de l’Etat a souligné les faits marquant la démocratie en Centrafrique. Selon lui, la République Centrafricaine, notre riche et beau pays, est l’un des pays précurseurs en matière de démocratie en Afrique.

Dès 1980, le Centrafrique a organisé des élections pluralistes, mais cette expérience fut interrompue par un coup d’Etat en 1981. Notre pays a renoué avec la démocratie en organisant des élections libres, transparentes et inclusives en 1993, après plusieurs années de tensions sociales et politiques qui ont affaibli l’Etat, déstructuré la société, brisé la cohésion sociale et l’unité nationale.

Après le coup d’Etat du 15 mars 2003 qui a mis un coup d’arrêt à la démocratie née des élections de 1993, le Peuple centrafricain croyait, non sans raison, avoir renoué définitivement avec la démocratie et l’Etat de droit, par les élections présidentielles et législatives de 2005 et 2011.

Malheureusement, les contestations post électorales de 2011 et la rébellion qui en a résulté ont, à nouveau, mis en péril la jeune démocratie et plongé le pays dans un conflit armé au relent communautaire, sans précédent, le 24 mars 2013.

Pour mémoire, comme l’a dit son président, la présence des autorités africaines, hautement remarquée et saluée par le Peuple centrafricain, est aussi le signe indiscutable de l’intérêt particulier que ces vaillants fils du continent et certains partenaires européens accordent à tout ce qui contribue au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en République centrafricaine.

L’investiture du président est une victoire de la démocratie sur les agissements des politiques politiciennes. Ne laissons donc pas les prophètes de malheur et d’apocalypse nous voler l’avenir.

En ces moments où le roulement des bottes et des armes tend à expirer, retrouvons désormais le silence et la sérénité tant espérés, pour édifier ensemble, main dans la main, la charpente salvatrice de la Paix et vaincre de façon définitive, la fatalité. Cette exhortation du président de la République en sa qualité de garant de la constitution doit être partagée par tous les Centrafricains qui ont le souci du développement.

@Hervé BINAH, 

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