Centrafrique : Le président Touadéra doit revoir son agenda des alliances

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Bangui, le 24 mars 2021

Certes, le président Touadéra est dans une posture de la main tendue vis-à-vis de ses compatriotes car, malheur à l’homme seul comme aimait le dire le président fondateur Barthélémy Boganda. Cependant la dernière rébellion de la CPC nous donne une nouvelle vision des choses. Et pour preuve ?

Lorsque le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra décide d’aller à l’élection en 2015 dans le but de sauver son pays du naufrage des groupes armés, ils étaient moins nombreux ceux qui croyaient en lui. Tous, allaient à contre-courant de sa politique. C’est l’une des raisons du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2016 où Anicet Georges Dologuélé partait favorable à cette victoire démocratique.

Dès le lendemain de sa victoire, les mêmes qui ont été au perchoir depuis Patassé en passant Bozizé ont fait bonne mine pour plaire au président Touadéra puisqu’ils détiennent le titre foncier de la République centrafricaine voilà pourquoi, ils ont été nommés dans plusieurs secteurs clés.

Le président Touadéra qui croit bibliquement à la conversion de l’homme, a tendu la main à tous ses traitres et bras cassés pour qu’ils reviennent partager le gâteau républicain. Malheureusement, certains ont prouvé qu’ils ne sont pas au gouvernement ni au sein des institutions républicaines dans le but de travailler pour l’amour de la nation mais pour leurs intérêts égoïstes : « Si le président Touadéra a eu la chance de gagner l’élection du 27 décembre dernier, c’est grâce à sa politique de développement et de son amour pour sa nation. Cependant, il s’est entouré des vautours durant son premier quinquennat que l’on peut appeler des ministres « bouche-trous » qui durant leur nomination n’ont rien fait pour ce pays. Regardez sans toutefois offenser qui que ce soit au niveau de l’Education nationale. Le plus grand lycée de la capitale est dirigé par un intérimaire depuis plus d’un an. Et ce n’est pas le seul ; allez voir au lycée scientifique Ama de Boy-Rabe c’est le même refrain. Voyez celui qui a accepté signé un arrêté qui est au-dessus du décret, ce ne sont que les oiseaux de même plumage. C’est vraiment aberrant. Le président Touadéra doit revoir son agenda dans ses nominations au poste ministériel. C’est une affaire de la nation et non une politique de copinage qui a risqué plonger le pays dans une crise le 13 janvier dernier avec les complicités des membres du gouvernement et certains officiers de l’armée », a affirmé une source politique.

Le second mandat du président Touadéra doit être sur la base de la méritocratie et des compétences. Cela, il faut aller jusqu’à l’analyse des commanditaires et complices de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé le 13 janvier 2021 pour comprendre que le président marchait avec les serpents dans son sac que ce soit parmi les hommes en tenue que du côté de ses ministres le pays était en danger à cause de ce choix qui n’était pas la volonté du peuple.

@JACKO, 

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