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Centrafrique : Le Président Faustin Archange Touadéra fera face à un travail titanesque pour ce second mandat

Bangui, le 25 janv. 22

Un peuple, une histoire inscrite par le président réélu pour un nouveau mandat de cinq ans par le président Touadéra  qui est pris en sandwich doit faire face à des groupes armés et aux attentes sociales. Le président Touadéra est donc à l’œuvre.

L’heure est donc au bilan au moment où l’histoire du renouveau est en bonne marche. Le démocratiquement élu Faustin Archange Touadéra qui prend le pouvoir après une longue période de transition marquée par les pillages, les violations graves des droits de l’homme de l’homme et du droit humanitaire internationale après huit ans de prise en otage par les groupes armés qui contrôlaient les deux tiers du territoire national.

Les faits parlent d’eux-mêmes et de leur monde. La réélection du locataire du palais de la Renaissance à l’issue du scrutin du 27 décembre 2020 a été l’œuvre de la population centrafricaine qui veut tourner la page des groupes armés qui menacent de le renverser car, durant son premier quinquennat le mathématicien centrafricain a prouvé par les actions concrètes.

Selon un observateur de la vie politique centrafricaine, le premier défi qui se pose au président Touadéra durant ce second mandat est celui de la réconciliation entre les communautés nationales car, le pays est depuis des décennies un modèle du vivre ensemble.  Pour cette source, il y a la nécessité de dialoguer avec l’opposition démocratique qui a des griefs avec les élections qui viennent de se dérouler.

Deuxième grand chantier, le président élu par un peuple souverain doit revoir sa copie de sa main tendue aux groupes armés qui sèment le chaos dans le pays. Sa volonté n’est pas mise en cause mais, il sera difficile pour lui de discuter avec ces groupes qui ont formé une nouvelle rébellion dans le but de déstabiliser les institutions républicaines et prendre le pouvoir par les armes ceci en contradiction avec la constitution du 30 mars et la volonté du peuple exprimée depuis le Forum de Bangui.

Face à cette situation, le président Faustin Archange TOUADERA  doit redonner la paix aux Centrafricains car, le développement d’un pays passe absolument par les acquis de la paix. Aujourd’hui malgré la bonne volonté du régime de Bangui, le problème de la libre circulation des personnes et des biens de pose encore énormément d’où les multiples exactions commises sur les paisibles populations.

Les Centrafricains sont reconnaissants envers les œuvres de son mathématicien. Voilà ce qui justifie sa réélection KO pour son second mandat. Aussitôt après la confirmation de sa victoire par la Cour Constitutionnelle, le Président Faustin Archange Touadéra s’était présenté en rassembleur : «Au lendemain de mon investiture, nous allons poursuivre la réconciliation nationale afin de décrisper le climat politique pré et post-électoral », a-t-il avoué.

On sait tous que le pays sort d’une longue crise militaro-politique et que les ennemis accusent toujours les voisins d’être à l’origine de cette triste désolation. Le président de la République pour rassurer sa population doit procéder à la normalisation des relations avec certains pays voisins, notamment le Tchad. C’est ce qui s’est matérialisé ces derniers mois où le gouvernement centrafricain a fait appel à des voisins lointains comme la France, la Russie, le Rwanda ou l’Angola. Les rapports diplomatiques avec le Tchad et le Soudan sont au plus bas. Des Centrafricains dans leur majorité pensent le Tchad et le Soudan soutiennent la nouvelle coalition rebelle en Centrafrique.

Dans ce monde globalisant où la solidarité des peuples s’impose, il serait souhaitable pour le gouvernement centrafricain d’avoir de bonnes relations avec ses voisins du nord au sud et de l’est à l’ouest.

Malgré ses richesses en diamants et en bétail, la Centrafrique était en 2019 classée 188e sur 189 pays dans l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Environ 71% des 4,9 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale.

@JLG

 

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