Bangui, le 05 décembre 20
Ce n’est pas plus un secret des dieux ni de la mythologie grecque. Progressivement, le Centrafrique sort de l’ornière des évacuations de certaines maladies qui désormais doivent être soignées dans la capitale centrafricaine évitant au passage les tracasseries d’évacuation.
Cette cérémonie placée sous le haut patronage du président de la République assisté de certains membres du gouvernement, de l’Assemblée Nationale et des partenaires. C’est une victoire pour le gouvernement centrafricain qui fait de la santé une page en ligne et devient historique pour ce pays qui n’a jamais connu un tel investissement pour le traitement de l’insuffisance rénale et d’un Centre d’imagerie médicale pour la réalisation des examens et des diagnostics médicaux.
Pour la petite histoire de l’engagement du Président Faustin Archange Touadéra, depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, ce dernier a mis un accent particulier dans la santé gratuite des populations en tout temps et en toute circonstance selon le pilier 3 des objectifs de développement durable. L’opérationnalisation de ces deux centres va non seulement réduire le nombre d’évacuations sanitaires à l’étranger, mais donnera aussi la possibilité aux Centrafricains de se soigner sur place et à bas prix. Ce digne fils depuis 5 ans a mis en place les 10 domaines d’impulsions présidentielles pour l’accélération de la couverture santé universelle avec entre autres pour objectif le rapprochement des services de santé de haute qualité auprès de la population.
: « Le problème c’est de maximiser les acquis de la paix pour un développement durable. Depuis la prise de pouvoir du président Faustin Archange Touadéra, le pays entre dans le concert des grandes nations développées. Avec l’inauguration de ce centre, le peuple centrafricain comprend déjà le sens du devoir d’un chef de l’Etat qui a la volonté de faire davantage. On comprend dès lors que ce ne sont pas des moyens qui manquent dans ce pays, mais la volonté politique. Pour preuve, depuis Jean-Bedel Bokassa, aucun président n’a pensé au développement du pays comme le fait de nos jours, le président Toudéra. C’est donc la santé pour tous », a témoigné un personnel du centre hospitalier.
L’histoire retiendra que le Centrafrique progressivement fait du social, un projet à long terme même si le chemin reste à parcourir avec des défis importants à relever :Évacuations sanitaires coûteuses à l’étranger, traitement sélectif des patients, manque d’équité dans l’accès aux soins de santé, Insuffisance de personnel soignant et qualifié, manque de structures sanitaires de pointe, vétusté des infrastructures dans les districts de la capitale et dans presque tous les Centres Hospitaliers Régionaux, manque de moyens roulants et financiers.
Cependant, le ministre de la Santé et de la population Dr. Pierre Somsè a signifié l’importance de ces deux centres en ce qui concerne la fiabilité des examens médicaux : « le Centre d’Imagerie Médicale va donner accès à une gamme d’examens jusqu’à ce jour inaccessible sauf dans le cadre des évacuations sanitaires. Il s’agit du scanner de la mammographie pour le diagnostic du cancer du sein, la radiographie conventionnelle, les soins dentaires et l’échographie polyvalente »
Il ne s’agit pas seulement voir cette cérémonie dans le seul cadre des soins gratuits ou à bas prix. Mais, il faut reconnaitre que cette vision de politique sanitaire avec la création de ces deux permettra de réduire le problème des évacuations sanitaires. Car selon les techniciens médicaux pour le seul budget de 2019-2020, le gouvernement centrafricain a décaisser une somme de 3.5 milliards de FCFA pour un total de 229 patients alors que 326 dossiers étaient soumis à cette même exigence
Ce projet financé par la BAD à hauteur de 2 milliards a permis de doter ces deux centres avec des plateaux techniques. Ainsi, le Centre d’Imagerie est équipé entre autres d’1 scanner de 16 barrettes à rotation continue, d’1 injecteur automatique synchronisé, d’1 kit de radiographie, d’1 système complet de Numérisation et d’1 équipement d’échographie et de mammographie.
Quant au Centre d’Hémodialyse, il est doté de 10 générateurs de dialyse, d’1 salle de traitement d’eau pour une capacité de 20 générateurs et d’une unité d’Hémodialyse constituée de 10 fauteuils de dialyse. Le coût de ces travaux financés par la BAD s’élève à 2 milliards de FCFA. Ils s’inscrivent dans le cadre du programme d’Appui à la Reconstruction des Communautés de Base (PARCB) pour un montant de 12, 5 milliards de FCFA.
Pour le Directeur du Centre Hospitalier universitaire de Bangui après civilité d’usage, ce dernier a souligné le problème de la formation du personnel soignant et technique de ces centres afin de les maintenir dans la durée : « les aléas de la vie sont tels qu’il n’est pas prudent pour un pays de disposer d’une seule personne ou deux par spécialité »Depuis son arrivée au pouvoir, le Président Touadéra a mis en place une politique visant à réduire le taux de mortalité dans le pays avec la gratuité ciblée pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les femmes victimes de violences basées sur le genre ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Il y a aussi la gratuité offerte dans le cadre de la lutte contre le VIH, la Tuberculose et le Paludisme.
@Bienvenu ANDALLA,