Centrafrique: Le peuple victime par sa classe politique

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Bangui, le 21 sept. 20

Il était une fois en Afrique subsaharienne un homme, dont la question du développement était au cœur de sa politique : JEAN-BEDEL BOKASSA. Mais comme le pays bat le triste record des coups d’Etat et des mutineries, il fut renversé et ses œuvres détruites plongeant ainsi la République centrafricaine au plus profond des abimes car, ses successeurs n’ont pensé qu’à eux-mêmes et non au bonheur commun. Malgré un régime dictatorial qu’il avait créé, il en ressort néanmoins, une question de fond qui consiste à savoir si le premier empereur centrafricain n’est-il pas un mal nécessaire ?

La terre est le berceau de nos richesses. A-t-on coutume de dire dans certains pays où l’agriculture est le socle du développement. Ceci Bokassa l’avait si bien compris et a voulu faire de la République centrafricaine un Etat où les populations pouvaient manger au moins trois fois par jour et dans les bonnes conditions. Et pour doper la production et faire bénéficier aux cultivateurs le fruit de leur labeur, l’empereur Bokassa avait favorisé et encouragé la création des industries et usines qui transformaient sur place, les matières premières pour la commercialisation des produits finis. Les Centrafricains mangeaient ainsi à leur faim malgré le salaire des catéchistes. Le bonheur des Centrafricains n’était pas seulement réduit au ventre, il pouvait également se lire sur le plan vestimentaire confirmant l’un des verbes si cher du président fondateur Barthélémy Boganda : vêtir. Dans le pays et surtout dans la capitale Bangui la coquette, des industries telles que UCATEX, UCCA, CIOT étaient  créées avec la qualité des pagnes à la valeur internationale : «au temps de l’empereur Bokassa, les femmes centrafricaines étaient les plus belles dans la sous-région à cause de la qualité des pagnes qu’elles portaient et qui étaient fabriqués à base du coton local et à un prix raisonnable. Les gens venaient de partout dans les pays voisins pour s’en procurer. De nos jours, notre sort est entre les mains des pays comme le Cameroun et le RDC qui ne sont partis de rien pour atteindre ce sommet du développement. Le Centrafrique était reconnu par des usines de tissage de sac à base de roselle étaient également implantées dans ce pays des paradoxes on pouvait citer  ICCA, SACAF où sont parties toutes ces usines ?», s’est interrogé une source locale.

Le temps de l’empereur était considéré comme un temps de gloire pour la RCA. Si aujourd’hui le panier de la ménagère souffre énormément, les facteurs tels que le prix d’huile sur le marché en sont la cause principale, Car, au vieux temps, l’huile de cuisine de qualité fabriquée par l’ex SICPAD l’actuelle HUSACA était vendue à bas prix. Les prix grimpent et les salaires n’augmentent pas. Pour prendre le petit déjeuner le matin, il  faut tout importer chez les autres car, il ne reste que des décombres. Or, dans ce passé qui reste gravé sur les mémoires des Centrafricains, il y avait une société nommée SATO qui préparait environ 400 tonnes de produits à la consommation. Les Centrafricains même pour fumer doivent tout attendre de l’extérieur. Or, nul ne peut l’ignorer que durant cette période de l’empereur, il y avait le tabac fini qui était produit, par la société ICAT (Industrie centrafricaine du tabac) puis Manucacig devenue Socacig (société centrafricaine de cigarette).

A-t-on oublié ? L’ouest de la RCA qui est devenue une poubelle des groupes armés était une région où il faisait bon vivre tant les femmes de Sarki qui avait une usine locale de production de lait, du beurre, du fromage et du crème à base des bœufs de ranch, notamment des races Baoulés, Ndamas et les zébus mbororos (peuhls) dont une grande partie était dressée pour la culture attelée : «le coup d’Etat du 20 septembre 1979 est la source de nos malheurs. On se souvient qu’avant ce coup dur pour la RCA où les Français avaient décidé de renverser le pouvoir du dictateur de Bérengo pour mettre au trône David Dacko, l’empereur était sur le point de mettre certaines sociétés dont les activités devraient consister à renforcer le bien-être des populations centrafricaines et ces différentes activités devraient être financées par la Banque nationale centrafricaine (BNCD), une banque de crédit agricole et de développement : BCCA, BCAD, SODECAF, SODECEFEL ». Or, si toutes ces sociétés avaient pu exister au vent de la politique française en Afrique, le peuple centrafricain ne tirerait pas le diable par la queue de nos jours.

On ne peut donc pas de nos jours nier le fait que si Bokassa a brillé par la dictature, son régime du moins était marqué par la politique du développement et du e, tout est resté au stade de la préhistoire. Car, avec une superficie de 62000 km2  La RCA ne dispose qu’une seule université qui l’œuvre de JEAN-BEDEL BOKASSA désenclavement du pays. Cependant avec les politiques politiciennes de l’heur la figure emblématique du développement en C Centrafrique.

@Bienvenu ANDALLA, 

 

 

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