Centrafrique : le peuple s’oppose catégoriquement au dialogue inclusif qui ne profite qu’aux leaders des partis d’opposition et les chefs rebelles

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Bangui, le 01 octobre 21

Le président Faustin-Archange Touadéra a initié un dialogue républicain dont la tenue est en cours de préparation avec le comité d’organisation qui est à pied d’œuvre pour ce rendez-vous. Malheureusement, les partis politiques d’opposition en l’occurrence ceux de la COD-20 s’oppose à cette initiative de paix, préfèrent plutôt que le dialogue soit inclusif, disons ne se limite qu’avec les membres de la COD-20 et les chefs rebelles de la CPC. Diantre !

Tous les Centrafricains se sont mis d’accord pour que ce dialogue ne se tienne sur un autre territoire, ne soit pas géré par des institutions étrangères, ni de voir la présence des chefs rebelles qui pourtant leur place est à la prison suite aux multiples bavures dont les Centrafricains en sont les victimes.

La communauté Sant’Egidio basé à Rome en Italie, a mené une démarche qui va à l’encontre du vœu des Centrafricains. Pourquoi ne pas informer les autorités du pays et d’inviter certaines personnalités politiques à Rome pour décider du format de ce dialogue ? La communauté Sant’Egidio veut se substituer au comité d’organisation dudit dialogue républicain attendu par le peuple ?

Si d’autres langues parlent de la contribution de Sant’Egidio pour la bonne tenue de ce dialogue, mais il est regrettable de constater que les leaders de la COD-20 qui y prennent part à ce rendez-vous de Rome, imposent certaines conditions à savoir : la participation des criminels de la CPC qui tuent les Centrafricains et surtout le rendez-vous ne concerne rien que les membres de la COD-20 et les autres entités politiques, acteurs de la société civile, les religieux et autres.

C qui est sûr, tous les Centrafricains s’opposent catégoriquement aux démarches des leaders de la COD-20 qui soutiennent mordicus les rebelles de la CPC. On a l’habitude de crier haut et fort de la fin d’impunité et surtout la rupture prônée par le président Touadéra. Donc, les bourreaux du peuple Centrafricain doivent se retrouver à la prison au lieu de rester à l’air libre pour se moquer de leurs victimes.

« Il faut nécessairement que ce dialogue soit parrainé par le comité d’organisation qui est composé de toutes les couches sociales et non d’être supervisé par la communauté internationale », expliquant un membre de la société civile qui se dit révolté contre la démarche de la COD-20.

C’est dire que le dialogue doit être républicain et non inclusif  rien qu’avec les membres de la COD-20 et les rebelles de la CPC. « Un comité d’organisation a été déjà mis en place pour définir les modalités pratiques de la participation des participants à ce rendez-vous important. On ne voit pas pourquoi d’autres leaders politiques reniés par les Centrafricain imposent une autre démarche. », A déclaré Christelle Rawa Kaltouma que nous avons rencontré au KM5.

Dans son discours pour la consultation populaire pour ce dialogue, le président Touadéra a invité la classe politique, la société civile et toutes les composantes à une mobilisation patriotique à la dimension de cet évènement.

Dans ce vaste chantier de portée nationale, la contribution de toutes les filles et fils du pays est attendue, car aucune compétence n’est de trop quand il s’agit de poser les balises, disons de poursuivre les actions de la reconstruction nationale.

En tout cas, le dialogue républicain est une revendication de tout le peuple Centrafricain et le vœu du président Touadéra. Et si aujourd’hui, la COD-20 et autres chefs rebelles parlent du caractère inclusif de ce dialogue, c’est message rejeté en bloc. Comment continuer à nourrir un venin qui tue ? Wait and see !

@Anne BALIYOU

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