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Centrafrique : Le peuple n’accepte plus le simulacre d’hypocrisie, et volte-face des groupes armés et leurs complices

Bangui, le 07 avril 21

La question de la sécurité sur toute l’étendue du territoire reste épineuse et le peuple centrafricain n’est plus prêt à avaler la duplicité des groupes armés qui changent comme des caméléons.

Pour faire table rase à cette insécurité qui perdure dans l’arrière-pays, certains fils du pays brisent le silence et interpellent l’ONU. Il s’agit plus précisément des organisations comme : Beafrika Engagé, Jeune Patriote Pour la Paix et la Réconciliation, Citoyen Unis, Association Gbon Ngagou, Comité de Soutien à Touadéra qui tirent la sonnette d’alarme sur la passivité et le laxisme de la MINUSCA face aux groupes armés qui ne comprennent toujours que le langage des armes. «Nous, les patriotes et les représentants du Peuple centrafricain, nous nous adressons à l’ONU, précisément au Secrétaire Général Monsieur Antonio Gutteres concernant les soldats Onusiens envoyés en RCA par la Résolution № 2149 du Conseil de la Sécurité pour garantir la sécurité de la population civile depuis Septembre 2014.

Il est à noter que plus de 11 mille casques bleus sont sur le territoire centrafricain, mais l’application de leur mandat robuste cause toujours problème. Face aux groupes armés, ces forces onusiennes sont toujours passives et portent parfois assistance à ces derniers au détriment de la paisible population abandonnée parfois à la merci de la nature.

Rappelons qu’au mois de décembre 2020, la nébuleuse Coalition des Patriotes pour le Changement(CPC) de François Bozizé a débuté ses exactions sur la population à l’intérieur du pays au grand dam de la Minusca, toujours indifférente. Ce qui a permis à la CPC et ses branches d’imposer leur base à l’intérieur du pays et de dicter la loi de jungle au peuple centrafricain, tout en excellant par des crimes et autres violences.

La présence de la MINUSCA sur toute l’étendue du territoire national n’empêche aucunement pas la CPC et les autres groupes armés à mettre en œuvre leur plan machiavélique.

L’attaque du 15 novembre 2018 à Birao sur le camp des déplacés demeure une triste réalité qui est restée impunie soit non loin. Le bilan était d’environ 60 morts, parmi lesquels, un prêtre. L’appel d’investigation faite par l’Archevêque de Bangui, Cardinal Dieudonné Nzaplaϊnga, est resté sans suite jusqu’à ce jour.

Avec tout cela, le peuple Centrafricain n’est plus prêt à dialoguer d’une manière ou d’une autre avec les groupes armés et plus grave pour que ces bourreaux du peuple aient accès aux hautes institutions du pays en respect à la constitution du 30 mars 2016.

Pour ces organisations de la société civile, l’ONU, plus précisément le Secrétaire Général Antonio Guterres doit purement et simplement annuler la résolution №2566 car, le peuple centrafricain ne croit plus à la bonne foi de la Minusca dans la mise en œuvre des mandats Robustes.

Aussi, il s’avère nécessaire de revoir les principes du fonctionnement de la MINUSCA dans sa mission de sécurisation et de protection de la population civile.

De manière unanime et solidaire, le peuple centrafricain est hostile à une éventuelle coopération avec les groupes armés et tous leurs complices cachés.

@JLG, 

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