Bangui, le 27 aout 21
Il n’y a pas de ridicule pour celui est trempé dans la merde et dans le sang. Le cas de l’ex président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Méckassoua fait couler les larmes à ceux qui sont réellement les patriotes. Financier de taille de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé, l’homme a été disqualifié par la Cour constitutionnelle avant de prendre le chemin de l’exil grâce au soutien de certains chefs d’Etat de la sous-région. Le tronc d’arbre coupé, les racines ne peuvent plus en elles seules subvenir à leur devoir machiavélique d’où prendre la clé des champs comme le cas d’Ousmane Bala alias Abas Bigbos qui, malheureusement, est tombé dans les filets d’une police en pleine redynamisation et proche des populations.
En politique, il n’y a pas d’amis mais les intérêts. Le peuple centrafricain donnera raison un jour à la motion de destitution de l’ancien président de l’Assemblée Nationale Abdou Karim Méckassoua, un machiavélique assis sur le trône de la gloire centrafricaine. Paradoxe pour ceux qui se disent représentants des peuples lorsqu’on veut le beurre et l’argent du beurre.
Selon une source digne de foi, après la fuite de Méckassoua, financier principal de la Coalition des Patriotes pour le Changement du général d’opérette François Bozizé, certains de ses proches sont dans une situation incertaine et par conséquent, cherchent à quitter le pays avant l’ère de la justice : « La République centrafricaine nouvelle version n’est plus une damnée des crises militaro-politiques ou une pépinière des rebelles. Elle entre progressivement dans le concert des grandes nations avec une Police qui a pris conscience des enjeux de la paix et s’est mise au service de la population selon la vision du Chef de l’Etat matérialisée par le Commissaire divisionnaire Bienvenu ZOKOUE. Cette vigilance a donné des fruits escomptés avec l’arrestation du bras droit d’Abdou Karim Méckassoua, Ousmane Bala alias Abas bigbos qui voulait rejoindre sa base arrière soit au Tchad ou au Cameroun », a lancé une source politique.
On sait tous que la durée d’une nuit ne peut pas empêcher à ce que le jour apparaisse. On se souvient que dès sa prise de pouvoir en 2016, le pays était plongé dans l’abime et occupé par les criminels qui dictaient leurs lois à la paisible population qui était sans défense.
Les politiques avérés ne comprenaient pas qu’on ne peut pas aller en guerre sans ressources humaines. Le mathématicien de Boy-Rabe ayant compris que « Qui veut la paix prépare la guerre », a opté pour le rajeunissement, la formation et l’équipement des FSI et des FACA.
Dans sa logique, on ne peut pas continuer à croire aux forces étrangères. C’est dans ce contexte que la Police est sur tous les plans avec une mission de protection des populations civiles : « Les faits parlent d’eux-mêmes et de leur monde. La montée en puissance de la Police centrafricaine est déjà un atout pour apaiser les inquiétudes des populations. Cette arrestation d’un mercenaire de taille sans la présence des forces alliées prouve à suffisance que les Centrafricains peuvent se prendre en charge même avec le maintien de l’embargo sur les armes, minutions et autres matériels de guerre à destination de ce pays », a soutenu une source de la société civile.
Avec le ratissage des groupes armés et l’arrestation des bandits et complices de la CPC, la peur a changé de camp, les auteurs intellectuels de la CPC et toutes les rebellions en RCA sont tous démasqués. On sait tous qu’Ousmane Bala n’est pas le seul dans la capitale centrafricaine et même dans l’arrière-pays, il y a encore d’autres éléments qu’il faut pourchasser pour faire de ce pays un berceau de la civilisation selon l’esprit du président fondateur Barthélémy Boganda.
L’espoir des Centrafricains repose de nos jours entre les mains des poulains du Commissaire Divisionnaire Bienvenu ZOKOUE qui doivent doubler de vigilance et traquer tous les complices de la CPC car, la liste est longue.
Nous y reviendrons…
@JLG,