Centrafrique : L’application des recommandations issues du dialogue urge

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Bangui, le 06 avril 22

La République centrafricaine est plongée depuis plusieurs décennies à des nombreuses crises militaro-politiques très meurtrières qui ont fait retarder le développement du pays. Et comme les Centrafricains sont reconnus dans leur capacité de résilience, un dialogue républicain a été organisé dans la grande satisfaction de la population reste l’application des recommandations.

Le monde retiendra dans ses annales que la République centrafricaine s’est dotée d’un « code de bonne conduite » pour la gestion de son patrimoine commun qu’est la nation. Les actions ont été menées depuis avec plusieurs foras, des dialogues et des Forums qui n’ont pas donné satisfaction à la population.

La particularité du dernier dialogue républicain réside dans le fait que les Centrafricains de toute couche ont été répondus à cet appel dans le but de laver le linge sale et se mettre sur la même ligne de combat dans la reconstruction du pays.

Etre homme c’est précisément être responsable et savoir ce que l’on veut ? Telle est la vision de Saint Exupéry qui a valorisé la responsabilité dans l’agir humain. Aujourd’hui, les Centrafricains ont vite compris que ce ne sont pas les armes, les machettes, les mines anti personnelles mais le dialogue comme instance normative où se règle les différends.

Cependant, le problème centrafricain est là et qu’il faut qu’il trouve une solution rapide. Les recommandations ont toujours été formulées mais l’application pose un sérieux problème. Ce qui fait que le pays ne fait surplace alors que les autres avancent à grande vitesse.

Les Centrafricains lors de ce dialogue dit de dernière chance ont statué sur la sécurité sur toute l’étendue du territoire national. Les Centrafricains ne peuvent pas être pris en otage dans leur propre pays.

Aujourd’hui malgré, la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA), entre le gouvernement et les groupes armés, les cris continuent à se faire entendre avec les exactions sur les paisibles populations sans défense. Comment atteindre le bout du tunnel si le pays face à l’insécurité chronique dans certaines provinces du pays. Ce qui signifie qu’aux grands maux, les grands remèdes.

Les groupes armés après ce dialogue n’ont plus droit de cité. Il faut maintenant passer à la vitesse supérieure sans attendre un dieu des miracles pour engager le pays sur le chemin de la paix et du vivre ensemble. Point de paix dans un pays sans processus de paix c’est-à-dire sans les actions qui rassurent les populations de leur quiétude.

Le ratissage des groupes armés est l’une des solutions salvifique pouvant permettre de conduire le pays vers son développement. On ne sait ce que font les groupes armés dans ce pays.

Le second pilier des recommandations formulées  n’est autre que la bonne gouvernance. Aujourd’hui on parle d’une République centrafricaine riche avec les Centrafricaine ce n’est pas une insulte mais une réalité du terrain. Les crimes économiques continuent de se faire enregistrés dans ce pays. Lorsqu’on analyse comment les dignitaires de ce pays, (une minorité d’ailleurs) vivent, au détriment de la majorité qui tire le diable par la queue, on se rend compte que ces inégalités ne favorisent pas la paix dans ce pays. Il est alors temps pour que cette recommandation de la bonne gouvernance ne soit plus une utopie mais une réalité.

@JLG

 

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