Dans un article paru dans les colonnes du journal Le quotidien de Bangui et repris sur la page Facebook du CORBEAUNEWS Centrafrique, Mr. Landry DIAMBRA, Directeur commercial et du marketing à la Brasserie MOCAF a fait l’objet d’une accusation fantaisiste et absolument gratuite qui porte une grave atteinte à son honneur.
Il s’agit des faits savamment concoctés dans l’imagination fertile de l’auteur de l’article truffé d’incohérence et qui prouve à suffisance son manque de professionnalisme journalistique.
Voici un extrait de son texte décousu : « Des sources bien introduites font état de ce que le bondi en col nommé Landry Diambra abuse copieusement de la clientèle de la brasserie MOCAF de notre pays à la fois aussi de la confiance de la maison mère à ladite brasserie qui lui a été donnée pour servir en qualité du directeur commercial et du marketing.
Lesquelles sources affirment que la bande au directeur commercial mister Landry Diambra se coulerait la douce sur le dos de la maison mère de leur organisation aussi bien sur les consommateurs locaux… ».
Ce charabia ne reflète pas la prestation d’un communicateur qui se veut journaliste d’enquête ou journaliste d’investigation. Cette spécialité des professionnels des médias est un genre journalistique qui se caractérise par des recherches approfondies sur un sujet délicat et d’intérêt général, en consultant et recoupant plusieurs sources pour révéler des faits en résistant à la course à l’exclusivité, en respectant l’éthique et la déontologie du journalisme ainsi que la protection des sources d’information.
Voilà les faits dans leur contexte : Il s’agit d’une conspiration ourdie par un grossiste dont le nom sera révélé au moment opportun qui, pour des raisons qui lui sont propres, a organisé cette destruction des produits afin de ternir l’image de la Brasserie MOCAF et de son Directeur commercial parce qu’il n’a pas eu gain de cause auprès de ladite société par rapport à certaines de ses revendications.
En novembre 2023, la Brasserie MOCAF avait organisé une vente promotionnelle des bouteilles de jus DJINO COLA grand modèle avec remise des gratuités aux grossistes qui feront l’achat desdits produits. Ce grossiste, voyant une opportunité pour se faire des sous, a acheté les produits qui avaient une date de péremption fixée au mois de janvier 2024.
Il a fait cet achat en toute assurance de bonnes affaires qu’il allait réaliser et en connaissance de cette date.
Malheureusement n’ayant pas pu écouler ses produits pendant les fêtes de fin d’année comme il l’estimait, il s’est retrouvé deux mois après avec un important reliquat du stock sur les bras. C’est ainsi qu’il s’est rapproché de la brasserie pour réclamer des réparations. Les conditions de la brasserie sont bien établies : Un stock des produits ayant atteint la date de péremption ne peut plus être remplacé car il n’engage plus la responsabilité de la Brasserie MOCAF.
La brasserie ne remplace exclusivement que les produits hors normes ou mal capsulés avant la date de péremption et non après avoir séjourné dans les dépôts des grossistes.
Les différentes responsabilités sur cette affaire doivent être situées par le biais des moyens de preuve de leurs allégations devant des services compétents au lieu des infox qui sont à éviter pour une bonne information du grand public.
Le grossiste doit prouver qu’il n’a pas reçu des gratuités pour organiser une promotion avant la date de péremption des produits qu’il a acheté et la brasserie doit montrer clairement les conditions de ventes qui encadrent la gestion des produits expirés.
Quelles sont les preuves qui attestent que Mr. Landry DIAMBRA est à la tête d’un « réseau de mafia » qui impliquerait certaines personnalités du « sérail gouvernement » selon les propres termes de l’auteur de l’article ? L’avenir judiciaire de ce dossier nous le dira.
Affaire à suivre !