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Centrafrique : La stabilité du pays dépendra de la résilience des populations

Bangui, le 01 juin 22

Le problème centrafricain n’est pas anodin. Il résulte de la volonté des uns et des autres à ne penser qu’à leurs intérêts sans tenir compte de la défense du patrimoine national qu’est la nation. Cependant comme le monde changent et les mentalités évoluent, il sied d’affirmer que l’unité des Centrafricains est une porte pour la stabilité du pays.

On se souvient il y a exactement 7 ans, la République centrafricaine était considérée comme un foyer de grande criminalité où les groupes armés massacraient, violaient, pillaient les ressources naturelles à volonté, volaient, obligeant ainsi les populations de vivre dans le camp de fortune.

Le temps de Dieu n’avait pas encore sonné car, la crise centrafricaine n’est pas une fatalité elle est seulement complexe dans la mesure où le schéma par lequel sa résolution se déroule ne touche pas les vrais problèmes.

Nul n’ignore de nos jours que les politiques centrafricains ne sont que des assoiffés du pouvoir pour le pouvoir sans aucune préparation en la matière. Si le pays est tombé aussi bas, les raisons sont fondées : tribalisme, régionalisme, népotisme, traitrise…Ce sont les caractéristiques de ceux qui convoitent le précieux Palais de la Renaissance.

Or, dans la philosophie du président fondateur de la République Centrafricaine est clairement inscrite l’unité qui doit se faire dans la diversité. Malheureusement, ses successeurs utilisent son nom que dans le but électoraliste pour duper les paisibles populations. Les politiques ont trahi ce pays à cause de l’amour du tapis rouge.

Cependant si les Centrafricains du nord au sud et de l’est à l’ouest avaient une bonne mémoire, ils devraient facilement se rendre compte que le président Touadéra depuis sa prise de son pouvoir en 2016, il a axé son projet politique dans la vision du président Fondateur Barthélémy Boganda qui vise l’unité de tous les Centrafricains : « Nous sommes aujourd’hui dans une phase de reconstruction du pays avec  la vision politique du président Touadéra. Les divisions, le régionalisme, le tribalisme, les haines et le népotisme ne constituent plus le mode de gouvernance de ce pays. Cependant les ennemis de la nation sont en état d’éveil et ne veulent pas œuvrer pour la reconstruction de ce patrimoine commun, ils veulent toujours faire fructifier leurs talents diaboliques afin que la population continue de tirer le diable par la queue » a lâché une source de la société civile.

La patrie est ce qui est commun entre les populations. Ce qui signifie que chaque citoyen doit apporter sa pierre pour son édification. Dans le cas de notre pays, il sied d’affirmer que les Centrafricains doivent apprendre à se regarder face à face, à discuter et à régler leurs différends par le dialogue tout privilégiant les acquis de l’unité voire la solidarité.

De nos jours, les groupes armés profitent des querelles entre les politiques pour se tailler une part belle des ressources naturelles du pays faisant de la République centrafricaine, un Etat riche avec les populations pauvres. A qui la faute si les mercenaires veulent s’éterniser dans ce pays sans raison valable malgré la prime gagnée à Khartoum ?

On ne peut pas construire un pays sur les bases de la haine ou du tribalisme. Les Centrafricains sont tous frères. Lorsqu’on analyse les errements de l’opposition de nos jours qui promettent encore un lot des malheurs à la population en cas d’une révision de la Constitution du 30 mars, on se demande si effectivement ils sont des patriotes ou tout simplement ils se plaisent dans la misère des populations. Comment se dire défenseur d’une nation et, en même temps promettre une déstabilisation du régime à tout prix et par tous les moyens ?

Le pays bat de nos jours le triste record des coups d’Etat marqués par les violences communautaires et des massacres des paisibles populations : « Ce qui est grave dans cette lutte entre l’opposition et le gouvernement c’est la victoire des groupes armés et les puissances occidentales qui financent ces ennemis de la nation car, pendant que les Centrafricains se battent, les criminels pillent nos ressources sans que les nationaux ne s’en rendent compte », s’inquiète une source politique.

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