Centrafrique : La prise en compte du secteur informel, gage de l’économie et des finances publiques.

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Bangui, le 20 janv. 22

Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises s’active à soutenir les finances publiques à travers une nouvelle orientation de son Département par une prise en compte des acteurs du secteur informel en vue de les rendre formel. Tels sont les atouts de cette initiative.

Depuis des millénaires, le secteurs informel reste et demeure un manque à gagner pour les finances publiques en Centrafrique. Économistes et fiscalistes politiques et juristes s’accordent à reconnaitre le caractère néfaste mais aussi le danger que représente le secteur informel pour les finances publiques. Des luttes ont été menées, des dénonciations et tentatives de résolution mais aucune initiative n’est parvenue à éradiquer ce phénomène. Peut-on supprimer le secteur informel ? Peut-on lutter contre ce phénomène afin de le voir partir à jamais ?

D’emblée, il faut dire non. Il est erroné voire utopique de croire à la suppression du secteur informel. Alors pour le bien des finances publiques, il serait judicieux d’envisager des possibilités de prise en compte de ce secteur par les politiques gouvernementales à travers plusieurs mécanismes et orientations permettant une meilleure lecture des activités informelles mais plus encore une meilleure règlementation gage de l’économie et source de revenu pour les finances publiques. C’est ce qu’a fait le ministre LAWAN quand il effectue une descente sur le terrain pour s’entretenir avec les différents acteurs de ce secteur dans les mois passés, de passage, le Ministre a affirmé que : « L’objectif de cette rencontre est de faciliter un échange entre les pouvoirs publics et les acteurs du secteur informel dans l’optique de trouver des solutions probantes conduisant à une mutation du secteur informel en formel. Cette mutation ne peut être effective que par une prise en compte des préoccupations de ces acteurs dans les politiques gouvernementales. Notons que cette initiative du gouvernement orientée sous l’impulsion du premier ministre à un double intérêt à la fois pour le gouvernement et les acteurs du secteur informel en ce que d’une part elle constitue un moyen pour le gouvernement d’accompagner les Petites et Moyennes entreprises par des subventions et crédits publiques pour leur relèvement et d’autre part un moyen permettant au gouvernement de contrôler et réglementer les activités commerciales mais également de renforcer les caisses de l’État centrafricain qui peine sous le poids des charges et dépenses publiques», a-t-il précisé.

Au demeurant, tous les services sont utiles au développement du pays. Nul ne peut ignorer les efforts fournis par le Ministère des PME-PMU dans le développement de l’économie Centrafricaine. L’Etat doit par conséquent accorder du crédit pour le bien-être tout le peuple Centrafricain.

 

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