Bangui, le 28 oct. 20
Dans sa profession de foi en 2015, le président Faustin-Archange Touadéra a pris le ferme engagement de pacifier son pays, condition sine qua non, de réconcilier tous les centrafricains et de développer le pays. Durant le premier quinquennat du président toutes les batteries sont mises en marche, dans le but de sensibiliser et convaincre es groupes armés à faire taire leurs engins de guerre.
C’est ainsi que le programme de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement (DDRR), a été lancé et mis en œuvre avec l’appui des partenaires internationales. Au niveau de Bangui, l’opération de ces désarmements a été effective, même dans le 3e arrondissement qualifié d’une zone de non-droit. Dans la Nana-Mambéré, Ouham-Pendé…ces opérations ont été bien déroulées et que les ex-combattants subissent la suite des étapes, notamment l’enrôlement dans l’Armée, la formation dans différents domaines d’activités et autres.
Les autorités chargées du DDRR ont mis ensuite le cap sur les préfectures de la Haute-Kotto, la Vakaga, le Bamingui-Bangoran et la Vakaga. A en croire l’équipe du DDRR qui se trouve sur le terrain, plusieurs éléments des groupes armés (FPRC, RPRC, MLCJ, MPC) se font désarmés volontairement avec plusieurs armes de guerre restituées. « La paix est la seule voie du développement et la stabilité de notre pays. On a trop souffert et nous sommes engagés à arrêter le conflit pour la paix en Centrafrique », A déclaré un ex-combattant du RPRC à Bria.
Le responsable des ex-combattants de FPRC de Birao de confier également qu’ils sont déterminés pour ce DDRR en vue de la stabilité de leur localité. Et effectivement, c’est ce que le chef du MPC, Alkatim Mahamat a indiqué pour sa part que « Mes éléments sont désarmés et nous félicitons les démarches du président Touadéra pour ramener la paix dans le pays. Nous sommes toujours prêts pour la suite des opérations ».
@Hervé BINAH,