Bangui, le 07 aout 21
Deux mois après sa nomination à la primature, le Premier ministre Henri-Marie Dondra vient de mettre en place son cabinet. Une nomination qui est diversement apprécié par le public centrafricain. Le moins qu’on puisse dire est que le Président de la République et le Premier ministre, soucieux de la réussite de la politique générale du gouvernement, ont privilégié la compétence dans le choix des personnalités du Cabinet de la Primature.
C’est la première fois qu’un mouvement suscite tant de réactions. A la différence de certains mouvements qui sont souvent décriés, celui fait par le Président Faustin-Archange Touadera sur proposition du Premier ministre est très apprécié par les Centrafricains. Comme on peut le constater, le Premier ministre veut privilégier les compétences.
Pas besoin de rappeler que le Premier ministre joue un rôle crucial au sein de l’Exécutif. C’est à lui qu’incombe la responsabilité de diriger l’action du Gouvernement. Il aura a exercé une autorité politique sur les membres du Gouvernement qui se traduit, notamment, par un pouvoir de coordination de l’action gouvernementale et d’arbitrage en cas de divergences.
Pour cela, il est assisté dans ses fonctions par son cabinet qui doit être constitué des hommes compétents qui vont l’aider grâce à leur savoir-faire. Dans un monde idéal, le vrai mérite devrait être la seule qualification pour un poste. Dans les faits, d’autres considérations entrent en jeu, telles que la confiance en soi, l’art de patienter et le réseautage.
C’est pourquoi le Premier ministre Dondra a voulu se conformer à cet idéal en misant sur des personnalités compétentes pour la réussite de la mission que le Président de la République Faustin-Archange Touadera a bien voulu lui confiée. Il suffit de passer en revue les profils de ces personnalités nommées au sein du cabinet de la Primature pour s’en convaincre.
En plus de compétence, le Premier ministre a mis en exergue la géopolitique comme le veut l’équilibrisme politique. Il a fait appel à des personnalités d’ethnies différentes. Comme pour dire que le Premier ministre a tendu la main aux Centrafricains des horizons différents, histoire d’éviter le piège du népotisme, du régionalisme voire du tribalisme qui sont des politiques d’exclusion sources des crises en Centrafrique.
En plus de ces critères, le Premier ministre a fait une part belle à la jeunesse en nommant des jeunes dynamiques dans son cabinet. C’est un acte louable quand on sait que les jeunes sont souvent oubliés dans les nominations pour les postes à responsabilité. Faisant sien le principe selon lequel la jeunesse représente l’avenir du pays, le Premier ministre veut appuyer sur la jeunesse qui est un fer de lance pour le développement.
L’on voit même que la parité a été prise en compte par le Chef du gouvernement qui a tendu la main à certaines valeureuses femmes centrafricaines qui font partie intégrante de son cabinet. C’est un motif de satisfaction d’impliquer les femmes vaillantes femmes dans les instances décisionnelles du pays surtout que les femmes ont été souvent dans le passé reléguées au second plan.
Au regard de tous ces paramètres, il faudrait dire objectivement que le cabinet de la Primature dont le Président de la République et son Premier ministre sont les maîtres d’œuvrer est solidement formé et capable d’accompagner valablement ce dernier dans sa lourde tâche.
Comme on le dit souvent, c’est au pied du mur que l’on reconnaît le vrai maçon, c’est dire que les personnalités nommées par le Premier ministre ne seront jugés qu’à travers leurs apports sur les actions que celui-ci aura menées. Mais telle que, l’équipe choc qui accompagnera le Premier ministre Henri-Marie Dondra se révèle être une équipe gagnante.
@Thomson