Bangui, le 18 mars 2022
Dans un décret signé le 15 mars 2022, le président Touadéra confirme la date de la tenue du dialogue république à Bangui du 21 au 27 mars 2022 une initiative qui vise à laver le linge sale en famille et remettre le pays sur les rails du développement. De la promesse à l’acte, le président de la République renforce sa vision politique d’union sacrée preuve de la cohésion nationale.
En effet, le président Faustin-Archange Touadéra bénéficie du soutien et du ralliement des hommes politiques dans sa démarche de gouverner le pays en toute franchise. Une vision inscrite dans la constitution du 30 mars 2016 où l’unité doit être le vade me cum de toute politique.
Le soutien dont bénéficie le locataire du palais de la Renaissance de la part de ses compatriotes n’est autre que la matérialisation de son projet de société qui vise la stabilité du pays longtemps victime des divisions, du népotisme, du régionalisme voire le tribalisme. C’est la preuve qu’en politique, il n’y a pas d’ennemis éternels. Finalement, c’est les ennemis de la nation que sont les rebelles et leurs chefs qui s’en trouvent marginalisés puisqu’ils n’ont pas voulu défendre les valeurs républicaines.
En fait, ce n’est un secret pour personne que les leaders de la CPC, depuis quelque temps, n’étaient plus en odeur de sainteté au point que, par moment, ils se livraient publiquement à des passes d’armes et violences sur les populations civiles. La vérité vient, en effet, du fait que Touadéra a réussi aux yeux de l’opinion nationale et internationale, à se présenter comme « le représentant des du petit peuple » face aux politiciens véreux.
Cela dit, s’il est vrai que Touadéra, avec le soutien des opposants qui le rejoigne dans sa vision politique, part favori dans sa manière de gérer le pays, il ne faut cependant pas oublier que la gestion du pays n’est pas comme de l’arithmétique où 2×2 font 4. En politique, il y a parfois des surprises qui défient toute logique tant et si bien que les leaders d’opposition doivent se garder de crier comme des chiens enragés contre le pouvoir en place. Car, ce qui importe ici, c’est ce que décident les Centrafricains, de soutenir leur président qui se bat jour et nuit pour leur cause. Il n’y a pas une guerre physique entre le pouvoir et l’opposition car, le président a décidé de travailler avec les Centrafricains qui veulent le relèvement de son pays. Une vision très appréciée par la population qui a enfin trouvé un président qui cherche à enterrer la hache de guerre au profit du dialogue.
C’est à eux que revient le dernier mot. Cela dit, on ne peut s’empêcher de tresser des lauriers à Touadéra. Car, voilà un président qui, à l’issue de sa gouvernance, a décidé de tendre ses mains à tous ses compatriotes dans un continent où la tendance est à combattre celui qui fait bien.
L’homme remporte alors la couronne de bon gestionnaire d’hommes. Les exemples du président Touadéra sont si légion que l’on ne s’hasarder à les citer exhaustivement au risque d’en perdre l’haleine.
En tout cas, une fois de plus, c’est la RCA, en matière de bonne gouvernance au sommet de l’Etat, qui montre la voie à suivre pendant que d’autres politiciens veulent toujours copier ses marques. La Suisse africaine restaurée.
@JACKO
