CENTRAFRIQUE : La légèreté qui pourrait compromettre l’image intransigeante des décisions de la cour constitutionnelle

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Bangui, le 01 décembre 20

Décidément, selon certains témoignages, la Cour constitutionnelle plonge le peuple centrafricain dans l’embarras suite à sa décision d’invalidation de certaines candidatures de certains dignes fils à cause des simples rumeurs et surtout de la manipulation de certains candidats pour ternir l’image des autres. Le cas de cette requête du candidat du MCU de Bouar 4 Souleman Bi Hassan est une illustration.

En vue de validation des candidatures aux élections législatives et présidentielles en Centrafrique, la cour constitutionnelle a procédé au rejet de plusieurs candidatures des prétendants à la course au législative du 24 décembre 2020.

Une décision qui a reçu un avis favorable de la l’opinion publique voyant en cette décision un retour de la fermeté dans ce pays secoué par plusieurs années des crises sécuritaires rendant quasi inexistantes les institutions du pays. Pourtant il suffit d’observer quelques cas pour trouver les filles compromettantes à cette intransigeance affichée de la plus haute instance judiciaire nationale. En regardant de près la plainte d’un jeune candidat nous constatons une flagrante légèreté sur son cas qui peut facilement infecter l’objectivité des plusieurs autres cas aussi. Certaines annulations ont été faites suites aux requêtes déposées par des plaignants et d’autres candidatures validées l’ont été plutôt par le manque des requêtes déposés à leurs encontre et non par la conformité du candidat. Les conflits d’intérêt des plaignants ne sont pas pris en compte. C’est l’exemple d’un candidat MCU de la circonscription de BOUAR4, SOULEMAN BI HASSAN qui a vu sa candidature être invalidé à la suite de la requête déposée par son opposant lui aussi candidat à la législative dans la même circonscription. Son adversaire lui accuse d’être le conseiller politique du groupe armé 3R pourtant le requérant lui-même était le ministre représentant de ce même groupe armé à la personne de ISSA BI AMADOU. Le jeune candidat qui revenait de ses études à l’étranger dit n’avoir aucun lien avec le groupe 3R, son adversaire a inventé de toute pièce cette histoire pour lui bloquer. « la cour constitutionnelle a validé sa candidature lui qui était le ministre représentant du groupe 3R dans le gouvernement et m’a invalidé moi qui n’a rien à avoir avec ce groupe sans me notifier pour avoir mon avis sur la requête déposée à mon encontre ». Le jeune candidat dit avoir reçu des menaces venant de son adversaire depuis le jour de l’annonce de sa candidature il détient des messages de menaces et de chantage proférés par son adversaire à son encontre. Pourtant il suffisait de demander à un tiers dans la circonscription du BOUAR 4 pour savoir la vérité.

Dans cette région le candidat de MCU fait figure du renouveau face à son adversaire qui a galopé tous les échelons de chef communautaire au ministre délégué sans aucune réalisation pour gagner la confiance de sa population. Selon les sources proches du dossier il s’agirait d’une rivalité intra familiale. Issa bi étant l’oncle paternel du jeune candidat n’a pas apprécié son investiture entant que candidat du MCU car lui-même voulait être investi au nom du parti au pouvoir. Ce cas est-il isolé ? Que se cache-t-il derrière tant des dossiers rejetés ? Beaucoup des interrogations naissent vu la légèreté avec laquelle la cour constitutionnelle a abordé ce dossier. Plusieurs contestations ont été déposées car les candidats disposaient 72h pour déposer des recours. A l’heure actuelle des nombreux recours ont été déposés.

 

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