Bangui, le 28 nov. 21
La République centrafricaine pourtant un Etat indépendant depuis les années 60 risquerait de tomber dans un piège d’une rivalité entre les puissances occidentales avec des conséquences sur le social des paisibles populations.
A-t-on oublié ? Le pays de Barthélémy Boganda a obtenu son indépendance dans les années 60 comme les autres pays colonisés par les occidentaux. Ce pays a pris en charge son destin malgré les multiples coups d’Etat à répétition.
Les décennies durant, le pays a inscrit son histoire dans plusieurs domaines. Cependant depuis l’entrée en scène politique de la Russie, la roue a tourné. Les grandes puissances qui sont présentes dans le pays veulent transformer la terre de nos aïeux en une autre guerre comparable à celle qui fut livrée autrefois dans les Balkans.
Le pays sort de loin et nulle puissance ne détient son titre foncier au point de se croire détentrice des décisions qui doivent conduire les actions du gouvernement.
Ce n’est pas une politique de prédation des ressources que les Centrafricains souhaitent de nos jours. Ce qu’il faut pour son relèvement ce sont des partenariats gagnant/gagnant. Malheureusement, tous ceux qui s’agitent aujourd’hui ont peut-être des mémoires courtes. Aucune puissance occidentale n’est pour l’émergence du continent noir d’ailleurs dans l’une des thèses bien connues du philosophe Hegel, il est clairement dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, c’est un continent qui n’a produit ni un Platon, ni un Socrate voire de la poudre à canon et par conséquence, ceux qui viennent en Centrafrique dans le cadre de ce partenariat ne sont ici que pour la quête des ressources naturelles dont regorge ce pays ou du moins civiliser les peuples barbares.
Et aujourd’hui, pour mieux diviser ce pays, les puissances occidentales ont des positions différentes et poussent même les Centrafricains à avoir des sentiments de haine vis-à-vis de certains partenaires alors qu’au fond de leur subconscience, ces leaders savent que le vrai problème ce sont nos ressources naturelles. Ceci, les Centrafricains ne veulent pas voir la vérité en face.
Le président Touadéra dans toutes ses déclarations n’a jamais exclu ses partenaires, d’ailleurs il souhaite une collaboration franche avec toutes les puissances qui sont présentes dans ce pays : « Les occidentaux ne doivent pas nous diviser. Nous sommes un peuple indivisible qui a toujours prouvé sa capacité de résilience en toute circonstance. La terre appartient à tous ceux qui peuvent l’exploiter au profit des paisibles populations. Cependant, certains compatriotes ne voient que leurs intérêts alors que l’avenir du pays est menacé par cette guerre de positionnement », a lâché une source politique.
@Jacques BRAZZA,
