Bangui, le 09 févr.-21
Les Centrafricains du nord au sud et de l’Est à l’Ouest savent que le Président de la République Faustin Archange Touadéra dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat devait faire face à plusieurs types de défis dont la plus grande est la question d’assurer la sécurité de la population sur toute l’étendue du territoire centrafricain et en particulier et de faire dissoudre les groupes armés qui sèment la terreur dans le pays.
C’est ainsi que, suite à son engagement à travers la politique de la main tendue, le Président de la République avec l’aide des facilitateurs, ont tenu un moment de discussion avec les groupes armés ayant eu comme effet, la signature d’un accord de paix (APPR-RCA) du 06 février 2019.
En célébrant la deuxième anniversaire de l’APPR-RCA, le Président de la République n’a pas hésité de parler sur les dividendes de la paix malgré la montée au cocotier de la CPC qui sème la guerre dans le pays : « Au lieu de célébrer les dividendes de la paix, nous célébrons le deuxième anniversaire de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation dans un contexte de guerre déclarée au Peuple centrafricain». A affirmé le chef de l’Etat Centrafricain
Selon le Chef d’Etat centrafricain, il n’est plus question de traiter les groupes armés avec une gentillesse qu’ils prennent comme une faiblesse, ces ringards qui ont bénéficié grâce à l’Accord de Khartoum des postes dans le gouvernement tournent le dos à cet accord et se rallient du côté de la CPC pour rebrousser chemin afin de détruire la République. « Ainsi, les 3R, l’UPC, le MPC, les Anti Balaka et le Mouvement RJ SAYO se sont ralliés derrière l’ancien Président François BOZIZE, dans une coalition armée pompeusement dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Cette rébellion, composée, outre ces groupes armés que je viens de citer de mercenaires, a pour objectif de mettre fin au processus électoral, de déstabiliser les institutions de la République et d’instaurer un régime de Transition, de prédation, afin d’assouvir des intérêts égoïstes » a ajouté le locataire du palais de la Renaissance.
Face à cette situation, Faustin Archange Touadéra, sort de son silence et met en garde les groupes armés afin qu’ils cessent avec les exactions car les services de sécurité vont prendre leur responsabilité face à cette gentillesse « Devant ces périls imminents, ces menaces immédiates contre l’intégrité du territoire, la pérennité des institutions de la République et le fonctionnement harmonieux des services publics, j’ai immédiatement commandé aux forces de défense et de sécurité de parer immédiatement à ces menaces et rétablir l’ordre public ».
En ce qui concerne le dialogue qui sera fait dans les mois à venir, le Chef d’Etat, conscient de la situation a promis réunir toutes les parties prenantes exceptées les groupes de rebelles cités ci-haut de ne pas prendre part puis qu’il sont des récalcitrants et d’autres ne sont pas les natifs de la RCA. « Je réaffirme ma disponibilité à engager un dialogue républicain avec l’opposition démocratique et toutes les forces vives de la Nation, pour sortir notre pays de cette crise interminable qui plombe le développement socio-économique de notre pays. Ce n’est pas un signe de faiblesse, loin s’en faut ! Mais c’est parce que je suis résolu à construire une nouvelle République, débarrassée de la haine, de la méchanceté, d’esprit de vengeance, d’égoïsme, de tribalisme, de violences aveugles, de la mal gouvernance, un pays où chaque citoyen retrouve réellement sa place et la joie de vivre ».
Il faut signaler que la gentillesse du Chef de l’Etat a fait que les groupes armés se croient au-dessus de la loi du pays. L’heure n’est plus à la gentillesse mais à un travail de fond pour que ces derniers quittent définitivement la terre centrafricaine.
@Bienvenu ANDALLA,
