Bangui, le 16 mai 2021
La France qui veut toujours faire la pluie et le beau temps dans son pré carré n’entend pas lâcher facilement la République centrafricaine. Depuis l’option diplomatique prise par le Président Faustin-Archange Touadera d’élargir la coopération avec certaines grandes puissances dont la Russie, il y a un sentiment anti-français développé par les Centrafricains. Et pour cause ?
Contrairement, l’ancienne puissance colonisatrice qui est un partenaire traditionnel du Centrafrique, l’ouverture vers la Russie paraît à n’en pas douter comme une coopération gagnant-gagnant. Il y a eu beaucoup de retombées dans ce partenariat entre la Russie et la République centrafricaine ce qui serait à l’origine de la frustration de la patrie mère..
La montée en puissance de l’armée centrafricaine est illustrative de cette diplomatie agissante menée de main de maître par le Président Touadera qui est décidé d’écrire une nouvelle page de l’histoire de son pays. Les apports des partenaires russes en Centrafrique ne sont pas à compter.
Malgré le complot fomenté par les ennemis de la République centrafricaine tapis dans l’ombre qui a permis l’attaque militaire des rebelles de la CPC, ces partenaires n’ont pas lésiné sur les moyens pour contrecarrer cette sédition. La réaction des faca avec l’appui de leurs alliés Russes et Rwandais a permis de mettre hors d’état de nuire les rebelles qui étaient bel et bien à la porte de la capitale centrafricaine.
On connaît les vrais amis pendant le malheur, dit-on. C’est donc ce que les Russes et les Rwandais ont démontré à travers leurs secours salutaires. Personne ne dira le contraire que la France était restée de marbre lorsque la Centrafrique était sur la braise. Ce qui lui tient à cœur c’est d’obtenir coûte que coûte le départ des Russes de la République centrafricaine.
Cependant les Russes qui ne sont pas du genre à être dompté, ne se sont pas laissé faire, en dépit des campagnes médiatiques visant à ternir leurs images. Les médias français se sont donné à cœur joie de traiter les instructeurs militaires russes de mercenaires jusqu’à s’appesantir sur une enquête commandée à dessein pour les accuser de violation des droits de l’homme. Il s’agit d’une cabale éhontée visant à clouer au pilori ces Russes qui sont d’ailleurs adulés par les Centrafricains.
Voyant que l’option militaire visant à organiser un coup d’Etat contre le régime de Touadera s’avère être un fiasco d’avance avec la montée fulgurante des faca grâce l’appui de leurs alliés, la France envisage désormais de provoquer une crise économique. Sachant qu’elle a beaucoup d’intérêts en Centrafrique, la France veut miser sur ces entreprises pour alimenter des tensions sociales afin de provoquer un soulèvement populaire.
Chef de file de l’Union européenne, la France a discrètement enjoint cette organisation de suspendre toutes les aides à l’endroit de la République centrafricaine. Selon une source diplomatique, elle serait en train de pousser les partenaires financiers internationaux, les institutions de Breton-Wood à faire autant. Dans ce jeu trouble, la France par l’entremise de ses sociétés à savoir, Total et la brasserie crée une pénurie des produits pétroliers et les boissons alcoolisées dont celles-ci ont pourtant le monopole.
D’après cette même source, bientôt ces sociétés françaises envisageraient de mettre en chômage la moitié de leurs personnels. Ça craint déjà avec le panier de la ménagère qui est devenu quasiment vise. Avec la difficulté de trésorerie, sans aide budgétaire, les fonctionnaires risqueraient d’entrer dans le cycle infernal des arriérés des salaires si jamais tous les ingrédients sont réunis comme souhaité par la France.
Les autorités dirigeantes ont maintenant intérêt à trouvant des solutions idoines à travers certain nombre des mesures en vue de renflouer les caisses de l’Etat via les recettes fiscalo-douanières. Elles doivent surtout mettre en place certains mécanismes pour empêcher le vol dans l’administration douanière afin de permettre à la douane de faire convenablement ses recettes.
@JACKO,
Eh c’est le moment pour nous d’apprendre à vivre en autarcie. Cuba l’a fait durant des décennies. On peut produire tus ce que l’on consomme, donc il est temps de retrousser nos manches. Ya un temps pour tous, arrêtons de tendre la main et d’attendre que la solution tombe du ciel. Faut préparer la population à se mettre au travail pour la Nation.