Centrafrique : La France laminée par les députés de la Nation lors de l’interpellation du PM Sarandji

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Bangui, le 05 mai 18

La France, le Tchad et la RD Congo, nommément cités par les élus de la nation suite à l’interpellation du Premier Ministre SRANDJI,  comme étant les commanditaires et l’exécuteur du massacre de Notre dame de Fatima le  1er mai dernier lors d’une célébration eucharistique à l’occasion de la prestation de serment de chrétiens membres de la fraternité Saint Joseph.

D’après les statistiques de la Croix Rouge Nationale, on déplore 24 tués dont le prêtre Albert Toungoumalet-Baba, le second prêtre que l’on peut appeler Révérend après l’Abbé Ngoui. Selon la même source de la Croix-Rouge, il y aurait eu au moins 170 blessés dont des cas grave tel un monsieur qui s’est retrouvé avec les deux membres inférieurs arrachés par la déflagration d’une grenade. Son cas est inespérant  donc il s’attend à une certaine mort.

Pourquoi la France dont l’ambassadeur à Bangui, Christian Bader venait de faire une déclaration de confirmation de ses mesquines intentions à la presse tient-elle au malheur du peuple Centrafricain ? Qu’ont fait les Centrafricains à ce pays qui a colonisé la RCA pour mériter sa condamnation meurtrière qui ne finit jamais.

Si la mémoire des français est courte, mais celle des Centrafricains est large et commence à se remplir de l’histoire insupportable de la manigance et des malmenassions  du peuple Centrafricain par les Français depuis l’ère de la colonisation jusqu’à ce jour.

La mort de Barthélémy Boganda et tant d’autres braves fils du pays qui avaient voulu résister à l’impérialisme français incombe à ce pays qui se veut un pays de liberté, de droit humain qui ne s’assume aucunement dans la mise en œuvre de ses valeurs qu’il prétend défendre partout où la présence des français se fait sentir.

Ingrate à jamais, la France a oublié que Jean Bedel Bokassa est l’un des Centrafricains qui sont allés se battre pour défendre ce patrie. Sans vergogne elle l’a éjecté du pouvoir en 1979 après lui avoir forcé la main pour bouter hors de la Centrafrique les Russes qui entretenait une meilleur relation de coopération tout azimut. Bokassa a bravé tous les maux du monde que la France lui infligeait à travers leur marionnette Houphètte Boigny, pour revenir dans son pays et se livrer à sa justice qui l’avait condamné à mort et qui finalement a bénéficié des remissions de peine jusqu’à une restauration complète dans ses droits avant que la mort ne l’arrache.

Sous le régime du MLPC avec Ange-Félix Patassé, la France a tout fait pour que ce président élu par son peuple ne puisse pas être libre de s’occuper du développement de son pays et du bien-être de son peuple. Mutineries et coup d’Etat ont été orchestrés pour finalement évincé Patassé du pouvoir et le faire remplacer par François Bozizé juste parce que Patassé leur disait la vérité en Face.

Le même Bozizé que la France, toujours par le biais de leur homme de main en Afrique Centrale, Idris Déby, a placé au pouvoir se verra traité comme un vulgaire individu juste parce qu’il a décidé de coopérer avec le Chinois pour exploiter le pétrole centrafricain, source de son malheur de son éviction du pouvoir.

Profitant de l’absence du développement local et régional qui n’est unique à la Vakaga et le Bamingui- Bangoran, la France va encore utiliser le Tchad pour placer Djotodja, le président sans réel pouvoir car submergé par multiples groupes armés qui l’ont amené à Bangui. Celui-ci, jugé trop vite inapte va être radié de sa fonction par décision de la France et exécutée par Idris Déby. C’est le début du malheur centrafricain qui perdure depuis 2013 et qui ne cesse de faire des morts sur des morts.

Si la France pense que les Centrafricains sont les mêmes peuples de l’Oubangui-Chari ou des années 60 qui étaient ignorants de sa honteuse jalouse vision sur les richesses de la Centrafrique dont elle se réclame le propriétaire, ce pourquoi elle ne laisse pas les vrais partenaires au développement aider la RCA à les exploiter, qu’elle sache maintenant et pour toujours que ce n’est plus le cas. Trop c’est trop ont déclaré les députés de la nation qui ne veulent plus de l’impérialisme meurtrier de la France sur la Centrafrique.

Le peuple Centrafricain qui ne peut plus supporter de se faire massacrer par les Français comme au Rwanda en 1974, s’est déjà mis debout, poussé par une si longue période de maltraitance française et est prêt à fermer ses portes à la France. Le Rwanda l’a fait et le résultat aujourd’hui est apprécié par tous les pays de la planète.  Que la France comprenne cette leçon qui lui sera désormais infligée par tous les pays d’Afrique qui aspire à la paix pour le développement.

Herman THEMONA,

1 COMMENTAIRE

  1. À vous nos hommes politique corrompu très assoiffé du pouvoir arrêtez votre jeux diaboliques manipulés par la France. Je suis RCA ,je veux la paix sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Notez bien une chose, j’ai qu’un seul pays et une seule nationalité .

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