Bangui, le 06 janvier 22
En République centrafricaine, il est de coutume que le passage de la mer rouge est toujours célébré par des coups de feu. Ce passage qui se fait qu’une fois par ans après avoir passé 365 jours et qui par le même fait est comme une manière de se réunir en famille afin de remercier le bon après ce passage, devient alors un moment pour les autres de multiplier les dégâts collatéraux dont ils ne mesurent pas les conséquences.
On n’a pas besoin d’aller au-delà d’une autre planète pour connaitre certaines réalités. Alors qu’en réalité, le Ministre de la défense, dans un communiqué rendu public vers mis décembre, a mentionné la mise en garde contre ceux qui vont perturber la tranquillité du pays avec les coups de feu. Cette mise en garde a été perçue comme l’eau sur la peau du canard par les porteurs de tenue.
D’après certains témoignages, les coups de feu ont eu des conséquences graves sur la population dans les quartiers de la capitale. Bertrand habitant du quartier Gobongo en dit plus «vraiment avec les coups de feu on a eu de la peine à mieux comprendre les enjeux de la décision ministérielle de la défense nationale. Ma femme et ma mère qui sont des malades n’avaient pas bien dormi à cause de ces détonations d’armes. Des voisins qui sont des militaires, policiers et gendarmes ont mis de la musique jusqu’à 2 heures du matin et on ne pouvait rien dire. Depuis ce matin ma femme et ma mère sont encore dans la maison et je ne suis pas dans ma peau puisqu’elles sont souffrantes. Je demande au gouvernement de faire quelque chose car, on ne peut pas continuer à vivre avec un tel comportement marqué d’incivisme», a-t-il martelé.
Dans les rues de la capitale l’ambiance était si forte et les coups de feu deviennent comme un moyen de distraction, merveille quant à elle s’en réjouit : « grande est ma satisfaction en ce jour où nous passons de 2021 à 2022 sans difficulté. L’année passée c’était sous le signe de la stresse mais cette année les coups de feu ne font pas peur. J’aime bien entendre les détonations d’armes en cette période car non seulement ça fait peur aux ennemis mais ça nous permet d’entrer dans la joie de la fête», a-t-elle indiqué.
Au demeurant, la République centrafricaine héberge une population qui a son caractère en dépit de tout ce que dit la loi. Il y a certaines personnes qui se comportent en responsable et d’autres qui se montrent indifférents. Le principe de la République est que bien que les mentalités ne soient pas les mêmes, il est bien de se soumettre à la loi afin d’éviter de payer les conséquences. Qu’à cela ne tienne, on compte sur la levée totale de l’embargo mais voyant dans un premier temps la moralité de tout un chacun beaucoup plus ceux qui portent les armes et qui les utilisent comme ils veulent, il y aura une réticence de la part du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
@JACKO,
