Bangui, le 03 juin 21
Les politiques et les médias qui voulaient compromettre les relations entre le Centrafrique et le Tchad sont restés bouches fermées suite à la décision commune entre les deux pays frères, de mettre une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale, composée des partenaires traditionnels des deux pays qui sont : l’ONU, l’UA, la CEEAC, dans le but d’établir les faits et déposer un rapport qui situera la responsabilité des uns et des autres.
Du moins que l’on puisse dire sur cette affaire qui alimente les réseaux sociaux, est les circonstances de la mort de ces soldats tombés sur le champ de bataille pour la défense de la nation. Les affrontements ont fait les victimes des deux côtés, laissant plusieurs vides qui ne pourront pas se combler si vite. La vie humaine est un don sacré qu’il faudrait toujours protéger et préserver.
On se souvient que le Tchad et le Centrafrique sont deux pays ayant un destin commun et une vision politique qui cadre avec les besoins sociaux de leurs populations. C’est dans ce contexte que cet incident qui a endeuillé les familles de ces soldats tchadiens, est ancré dans la conscience du président Touadéra qui a fait une dépêche rapide auprès de son homologue tchadien avec un message de paix, de consolation et de conjugaison des efforts pour lutter contre l’insécurité au niveau de la frontière des deux pays.
Cette délégation centrafricaine conduite par Mme Sylvie Baîpo Temon, des Relations étrangères et comprenant la ministre de la Défense Mme Marie-Noëlle Koyara et du ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique Henri Wanzet Linguissara, dans le but de porter ce message si cher au président Touadéra dont le dialogue a toujours été son cheval de bataille.
La partie tchadienne a reçu fraternellement, la délégation centrafricaine dans le but de valoriser les acquis des relations frontalières entre les deux pays frères qui doivent vivre en cohésion sans et défendre l’intégrité et la souveraineté des deux Etats.
Soucieuses de préserver les liens sécuritaires de fraternité et d’amitié, tissés par la géographie et l’histoire, les deux parties se sont engagées à mettre en application les conclusions de la commission internationale indépendante d’établissement des faits, afin de travailler ensemble sur une nouvelle base pour renforcer la sécurité à la frontière commune et éviter à l’avenir que de tels incidents malheureux ne se reproduisent dans cette optique, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines conformément aux conclusions de la dernière commission mixte tenue à N’Djamena en décembre 2019.
Les deux parties ont réitéré l’engagement de deux Chefs d’Etat Touadéra et Mahamat Idriss Deby à privilégier le dialogue pour préserver la paix et la stabilité dans les deux pays et mutualiser leurs efforts pour relever les défis sécuritaires communs.
Le problème qui se pose dans cette affaire est le fait que les médias étrangers veulent faire un commentaire qui pouvait plonger les deux pays dans une crise frontalière. Or, lorsque la maison de ton voisin est en feu au lieu de se moquer de lui, il serait raisonnable de lui voler au secours. Les deux pays ont toujours été ensemble même les relations entre les hommes ou entre les Etats ne sont toujours pas que fraternelles.
@JACKO,
