Centrafrique : La deuxième session ordinaire du Conseil économique et social sur fond d’intérêts nationaux

0

Bangui, le 04 aout 21

La  Session ordinaire du Conseil Économique et Social au titre de l’année 2021, a débuté le 02 aout 2021, au Palais de la CEMAC à Bangui. C’est le président de cette institution, M. Alfred Tainga Poloko, entouré des membres du bureau, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des autres présidents des institutions de la République, des députés de la nation, des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique.

Conformément aux textes qui régissent le CES, la présente session est consacrée à l’examen de thèmes qui répondent aux préoccupations des populations et des autorités publiques. Il s’agit entre autres thèmes qui sont abordés actuellement au cours des travaux: La situation sociopolitique et sécuritaire ; la situation économique; la problématique de la tenue du dialogue attendu ; la question de l’embargo sur les armes à destination de la RCA ;  la pandémie de la COVID-19 et ses impacts sur la vie de la nation ; et l’accès à l’énergie électrique des populations centrafricaines, particulièrement en milieu rural…

Dans son discours d’ouverture des travaux, le président du CES a souligné que tous ces thèmes sont aussi importants les uns que les autres car ils traitent des problèmes concrets que vivent les populations et questionnent aussi sur le devenir du pays. Aussi, parlant des défis de l’heure, M. Alfred Tainga Poloko a rappelé que, cette question constitue des préoccupations majeures qu’il faut y apporter des solutions. « La mise en œuvre de la politique gouvernementale nous impose en effet, de porter un regard nouveau sur la stabilité du pays et son développement  qui doit passer par la paix en vue de tirer de meilleurs dividendes pour les populations», a déclaré un conseiller économique.

Évoquant d’autres d’intérêt national, le président du CES a martelé qu’il est grand temps de prendre ces phénomènes à bras- le corps afin de sauver le pays et de lui donner de nouvelles chances pour son épanouissement.  En effet, il a déploré la recrudescence des violences dans l’arrière-pays suite aux exactions perpétrées par les groupes armés.

Par rapport au devoir citoyen face à la menace sécuritaire, le président du CES a souligné que chaque citoyen se doit de contribuer avec ses moyens pour vaincre la menace sécuritaire, en adoptant des comportements positifs, par exemple en évitant de participer à la diffusion d’informations destinées à intoxiquer les populations à travers les réseaux sociaux. La pandémie de la COVID-19 dont la dangerosité de la maladie dépasse de loin le cadre strictement sanitaire, impacte la production économique, la sécurité publique, l’éducation nationale, le fonctionnement de l’administration, le secteur privé, la politique de l’emploi, et les pratiques culturelles et les relations sociales, a expliqué le président du CES.

Enfin, le président du CES  a fait savoir que, depuis sa prise de fonction et ses collègues, ils ont  mis l’accent sur la nécessité d’améliorer la visibilité de l’Institution, tant dans l’espace institutionnel national que vis-à-vis de l’extérieur. Pour Alfred Tainga Poloko, cette visibilité passe aussi par le suivi des différentes recommandations de leurs Sessions tenues. Tout compte, ladite session qui est en cours des travaux va solder à des propositions qui pourront permettre aux autorités du pays de les mettre en pratique pour l’intérêt de tous les Centrafricains surtout trouvera les pistes pour valoriser la diplomatie centrafricaine qui a du plomb à l’aile.

@Hervé BINAH,

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.