Centrafrique : La communauté internationale doit reconnaître la souveraineté du pays

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Bangui, le 14 juil. 21

Les centrafricains se préparent à l’éventuel dialogue républicain que souhaite le président Faustin Archange Touadéra pour qu’un terme soit mis au soubresaut politique de l’heure. Tous les Centrafricains restent convaincus que la résolution de la crise actuelle ne viendra pas de l’Occident.

Ils estiment que le problème centrafricain, c’est la nature de ses dirigeant et des politiques qu’ils mettent en œuvre. Ces derniers jugent que la tenue du dialogue attendu semble être une nécessité pour le président Touadéra et cela ne doit se tenir en présence des criminels de la CPC que dirige François Bozizé et ses acolytes qui se la coulent en ce moment vers le Tchad.

Concernant le lieu de la tenue de ce dialogue et ceux qui doivent le présider, les réponses sont inclues dans le Décret de la mise en place des membres du comité.

En effet, le débat sur les problèmes centrafricains doit se passer sur le sol national et non à l’extérieur. Le sort de la RCA doit se décider en RCA et non ailleurs. Ni Paris, ni l’ONU, ni la CEEAC, ni l’UA, ni Washington, ni Moscou…n’ont de solutions pour le maintien de la stabilité en Centrafrique.

La preuve, les dialogues et autres foras tenus à l’étranger n’apportent pas de solutions aux problèmes du pays.

Comment se fait-il qu’un pays qui recule suite à des crises militaro-politiques peut compter sur les pays Occidentaux dont les politiques sont responsables de son hémorragie guerrière? Cela pose problème de la nature des hommes politiques occidentaux et des politiques qu’ils imposent à la RCA.

Accepté les « solutions » imposées par la Communauté internationale, c’est-à-dire des politiques de diktat, celles de cautionner les exactions des bourreaux du peuple et d’abandonner les victimes à leur triste sort, le pays ne va pas se stabiliser.

Par contre, en mettant en œuvre les vœux du peuple visant à traquer les ennemis de la paix, les traduire en justice et de réparer les victimes, le pays aurait espérer sa stabilité et son développement sans avoir besoin de compter sur ses soi-disant partenaires à double tranchant.

Les priorités des autorités du pays en place, sont la recherche de solutions aux problèmes du pays, de créer des conditions pour l’emploi des jeunes, d’améliorer les conditions de vie des Centrafricains, relever le plateau sanitaire, penser à l’éducation et la formation des jeunes, revaloriser les salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat…bref, le renforcement du train de vie du pays pour que le bien-être voulu par tous les Centrafricains soit une réalité.

@Pierre Dalingombé,

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