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Centrafrique : Il faut compter sur les efforts nationaux pour bâtir le pays que de pactiser avec les ennemis de l’extérieur

Bangui, le 24 aout 21

Si ses années au pouvoir furent marquées par des avancées remarquables, ses homologues de l’Afrique et ceux d’ailleurs reconnaissaient en lui un président qui met en œuvre plusieurs projets (construction de routes, d’hôpitaux, écoles, la croissance de l’économie ; électrification, le développement de l’agriculture, la restructuration de l’Armée, la refondation de la diplomatie et la coopération etc.).

Le président Touadéra est respecté et aimé par ses compatriotes Centrafricains, il jouit d’une grande popularité, d’abord parce qu’il voulait que son pays se développe avec ses propres ressources. « Compter sur soi, telle c’est son mot d’ordre en quelque sorte. Quand il s’agit d’entreprendre une activité dans le pays, certains pensent que seul l’argent  de l’extérieur peut financer cette activité. Touadéra ne partage pas cette façon de voir les choses. Il est persuadé que les moyens financiers existaient sur place et que, pour les mobiliser, il suffisait d’actionner deux leviers : restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national et ramener la paix et la sécurité dans le pays.

« Ce qui est malsain, c’est de compter perpétuellement sur les autres, de marcher toujours avec des béquilles. Quand l’on porte des béquilles, c’est pour un temps. Cela signifie qu’on est appelé à s’en débarrasser un jour. Tendre la main, mendiant sans cesse, porte atteinte à notre dignité. Se prendre en charge, en revanche, ne peut que nous faire du bien », A avoué un observateur de la vie politique.

La volonté de Touadéra est de ne pas dépendre des mains de l’extérieur. En tout état de cause, la meilleure manière d’échapper à la domination et au contrôle des autres, c’est de compter sur ses propres ressources. Malheureusement, nombre des opposants au régime du président Touadéra, semblent se plaire et se complaire dans cette attitude de dépendance. Pour la sécurité nationale, on se croit obliger de compter sur les autres, de faire appel à eux. Où en sommes-nous avec les résultats ?  D’où vient ce manque de dignité et du respect de la souveraineté des pays des autres? Comment l’expliquer ?

Toutes nos publications sur la liberté et la souveraineté de la RCA  reposent sur ce que le président Touadéra s’engage à traduire dans les faits. Si certains réclament à cor et à cri comme si c’est une réalité, alors qu’en réalité c’est une panacée qui guérira toutes « les maladies centrafricaines », et tous les Centrafricains sont appelés d’abord à compter sur eux-mêmes, comme le président Touadéra ne cesse de réclamer.

@Simon GBOKOCHE

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