Centrafrique : Gervais Lakosso du GTSC et Firmin Zoh-Pounguélé du GSTC persistent et signent pour plonger le pays dans une profonde crise

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Bangui, le 01 août 20

Gervais Lakosso et Firmin Zoh-pounguélé, ce sont ces deux noms qui reviennent ces derniers temps sur les ondes, lançant des appels à manifestation, à une ville morte…juste dans le but de faire plonger le pays dans une crise interminable à l’approche des élections attendues. Lakosso et Zoh-Pounguélé par-ci et là, ces quidams qui bombent leur biceps comme s’il est au-dessus de la loi.

Le numéro un du Groupe de travail de la société civile (GTSC), Gervais Lakosso qui a signé un deal avec les leaders politiques de la COD-20, persiste et signe pour que le pays bascule dans une situation catastrophique comme cela en est le cas en 2013. Firmin Zoh-pounguélé du Groupement syndical des travailleurs centrafricains (GSTC), s’aligne également dans ce projet de déstabilisation du pays.

Ce Lakosso est toujours prêt à mobiliser les populations pour un soulèvement populaire. Il vous souviendra qu’à l’époque de la Transition de Catherine Samba-Panza, ce même tintin s’est permis de se lancer dans cette aventure de trouble, en organisant une ville morte qui a connu un échec total, puisque les gens s’y opposaient catégoriquement à son projet mélancolique contre l’intérêt du pays.

Voilà qu’à quelques mois des élections groupées dont le rendez-vous s’annonce au beau fixe, Gervais Lakosso et Firmin Zoh-pounguélé viennent de lancer un mot d’ordre pour paralyser l’administration, disant le pays toute entier.

A y voir de près dans ces agitations ténébreuses de Lakosso et Zoh-pounguélé, les élections ne doivent pas se tenir dans le délai prévu, et que l’organisation d’une conférence nationale est donc favorable pour eux, afin qu’ils puissent bénéficier d’un poste politique suite à une éventuelle négociation. C’est vraiment inadmissible et inconcevable que ces deux personnes brandissent toujours l’étendard de la société civile, alors qu’en dessous, ils sont à la solde des opposants politiques, notamment la plateforme COD-20 de Dologuélé, Nguendet, Meckassoua et consorts.

Gervais Lakosso a-t-il quel pouvoir d’exiger la démission du premier ministre Firmin Ngrébada ? Ses conditions personnelles émises dans son « appel à manifestation », qui sont contraires à la volonté de la population, sont balayées de revers de mains, car ce n’est pas lui seul qui peut faire la pluie et le beau temps.

Si les centrafricains veulent se rendre aux urnes à la date prévue, Gervais Lakosso par contre, veut boycotter ces échéances dans l’intérêt de ses amis de COD-20.

Les travailleurs quant à eux, ne s’associent pas dans cet appel à la grève, lancé par Zoh-Pounguélé de GSTC. Nous savons que le pays avance grand pas vers les élections, et le gouvernement fait de son mieux pour qu’elles tiennent dans un climat propice. Autrement dit, toutes les conditions doivent se réunir pour que les centrafricains votent dans un climat de sérénité. C’est ce qui se fait actuellement pour que les rebelles signataires de l’APPR, respectent leurs engagements en vue de faciliter les opérations électorales.

Dire que le pouvoir en place signe un accord louche avec le chef rebelle Ali Darassa de l’UPC, en vue de faciliter le vote pour le MCU, c’est un faux débat. Le moins qu’on puisse dire, Gervais Lakosso est cité dans le rapport de la Cour des Comptes concernant l’affaire angolagate où il a bénéficié également d’une importante somme dans ces millions octroyés par le président angolais de l’époque.

La justice s’active pour inquiéter Lakosso est ses complices. Concernant la manifestation que ce dernier organise, le Ministère de la Sécurité publique n’autorise pas et les participants auront de leur peau si jamais qu’ils s’alignent derrière Gervais Lakosso. C’est deux individus sont dans la loupe de la justice. Le pays doit avancer et non reculer à cause de ces assoiffés des postes politiques qui sont à la solde de COD-20.

@Hervé BINAH,      

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