Bangui, le 05 décembre 20
Après avoir servi en tant que Chef d’Etat pendant dix ans, François Bozizé a été chassé du pouvoir par les rebelles de la coalition séléka en mars 2013. Pendant ce temps, il était parti pour mettre la population à la merci des hommes rebelles étrangers venus du Soudan, Tchad et du Niger pour massacrer la population, tuer et piller ses ressources naturelles laissant la RCA au point zéro de son histoire, car les services étatiques ne fonctionnaient plus dans l’arrière-pays ce qui a causé un gros problème d’éducation pour la jeunesse, et de santé.
Pendant des années, le pays a tant souffert et en ce moment, grâce aux soutiens des partenaires étrangers, le Président en exercice se donne pour ramener la paix et la sécurité condition sine qua none pour son développement.
L’ancien Chef d’Etat revient sur le territoire d’une manière où personne jusqu’à ce jour ignore la voie utilisées pour faire son retour au pays puisqu’il y avait une circulaire du ministère des Transports interdisant aux transporteurs aériens de l’embarquer.
Par envie de reprendre le siège de la présidence, le candidat du KNK, François Bozizé a commencé tout d’abord à tenir des meetings pour demander pardon à la population mais cette pauvre population en question se demande encore : « comment un Chef d’Etat, un Général d’Armées sauve sa peau et laisse son peuple à la merci des hommes en armes et surtout des mercenaires ? »
Pour anticiper sur les autres dans les campagnes, Bozizé, ne cesse d’organiser des meetings avec son équipe de la Coalition Démocratique 2020 (COD 2020) qu’il assure d’ailleurs la présidence, pour mentir et redonner espoir à la population comme s’il va corriger ses erreurs du passé. Lors de sa descente à Bossangoa, son fief, lieu où il comptait pour remporter le maximum des voies lors des élections si sa candidature avait été validée, il a rassuré ses parents de faire plus qu’avant et qu’il est l’homme qui doit changer l’image de la RCA. Erreur ! Car, qui a bu, boira.
A quelques jours avant la délibération par la cour constitutionnelle de la liste définitive des candidats retenus pour l’élection présidentielle, François Bozizé a quitté Bangui le 30 décembre comme un chat sur les pointes de ses pieds avec une équipe pour faire une tournée en province dont le premier site est la ville de Bandoro avant de continuer dans une direction pour pactiser avec les criminels. Après la délibération de la liste par la Cour Constitutionnelle, le dossier de candidature de François Bozizé fait partie des cinq invalidés par cette Cour, histoire de mettre définitivement un terme à sa carrière politique.
Une équation sanguinaire réussie mais qui risquerait la vie de la population
Troublé par la situation, François Bozizé n’a pas hésité de réussir le plus vite possible son équation qui est de coaliser avec les Chefs rebelles qui étaient venus le chasser au pouvoir. Les ennemis d’hier peuvent-ils devenir les amis de demain ? C’est ainsi qu’il est en ce moment en connivence avec Alkatim du MPC, Ali Darass de l’UPC, avec les frères ERDIMI du Tchad. Les frères Erdimi, une branche rebelle d’opposition farouche à Deby et des soudanais afin d’embrasser la RCA et toute la sous-région CEMAC.
Selon les sources dignes de foi, François Bozizé a fait une promesse à ces mercenaires qu’en ce moment il n’a pas d’argent pour les payer donc en ce moment. Alors, ils doivent revenir sur le même schéma de 2003 où c’est le terrain qui paie. Dès lors, ils doivent jouer sur la population en faisant le nécessaire avec des actes de destruction et des pillages systématiques : « vous êtes libres en votre qualité de libérateur, de piller, voler et prendre en force les biens de la population pour vous nourrir en attendant les décrets de votre confirmations dans les postes de responsabilités lorsque je serai installé au pouvoir », aurait-il promis. Quant à lui, il va payer ces mercenaires après avoir réussi la mission qui est celle de renverser Touadéra et de le mettre à la présidence.
Selon les sources, une équipe de la Cour pénale internationale est depuis trois jours à Bangui pour voir comment réactualiser le mandat d’arrêt contre François Bozizé et son fils Francis Bozizé afin que ces derniers soient traduits devant la justice internationale.
A en croire, un rapport de l’amnesty international a publié un document sur la crise centrafricaine intitulé « Centrafrique, il est temps de rendre des comptes » par des experts ont démontré que François Bozizé et son fils Jean Françis Bozizé sont impliqués dans l’affaire de crime en Centrafrique.
@JUAREZ