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Centrafrique : Force reste à la loi, les jours du chef rebelle de la CPC François Bozizé sont désormais comptés

Bangui, le 02 février 21

Le régime de Bangui n’est plus dans une logique d’un éventuel dialogue avec les criminels et sanguinaires patentés qui continuent de faire couler le sang du peuple Centrafricain. D’ailleurs, le chef de l’Etat centrafricain, le professeur Faustin Archange Touadéra après sa réélection dès le premier tour suite au scrutin du 27 Décembre 2020 a publiquement dit dans une interview accordée à la RFI qu’il n’est plus question de dialoguer avec les rebelles et ses différentes ramifications de la scène politique de l’opposition qui avaient voulu boycotter le récent scrutin en créant l’insécurité sur toute l’étendue du territoire jusqu’à ce jour.

«Nul n’est au-dessus de la loi». Dit-on. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain ne ménage aucun effort pour que tous ceux qui, de loin ou de près ont été complices de la nébuleuse Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) du putschiste et chef de guerre jamais égalé François Bozizé répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.  Depuis son exil en Ouganda, le rebelle Bozizé a  planifié son plan machiavélique de la destitution de la République centrafricaine. C’est dans ce sens qu’il a décidé de rentrer clandestinement au pays comme un voleur dans l’optique de provoquer le régime en place afin qu’il trouve un fallacieux motif lui permettant de reprendre son chemin de la guerre.

Un rebelle restera toujours un rebelle, il  ne jamais se transformer en un enfant de chœur ou un ange tombé du ciel pour faire son bien. C’est ainsi qu’il trouve alors prétexte avec l’invalidation de sa candidature à la présidentielle par la Cour Constitution pour  massacrer le peuple centrafricain. Tout ceci dans l’esprit de contraindre le gouvernement à négocier avec lui. Heureusement  que le régime en place maitrise tous ses plans destructeurs. C’est ainsi qu’il est désormais coincé partout où il passe. Aujourd’hui, il est devenu un nomade car, à tout moment, les forces loyalistes peuvent l’arrêter.

Le président Touadéra s’est déjà habillé en chef de guerre contre les ennemis du pays. Cette posture du chef suprême des armées sème de la confusion au sein de la CPC. A ce jour, certains éléments se livrent eux-mêmes à la justice. La ringardise de François Bozizé le pousse à mourir comme une mouche dans la forêt. Incroyable mais vrai, pour ancien président de la République qu’il soit mais qui doit sortir par la petite porte.

La ferme décision du régime de Bangui à ne plus négocier avec ces va-t-en-guerre est saluée par tout le peuple Centrafricain. Il est certain que toutes les négociations ne visent qu’à partager le gâteau, occuper des postes ministériels et après plus de respect des clauses des accords car, une fois sortie de la chambre climatisée, les mêmes choses reprennent.  C’est le cas avec l’Accord du 6 février 2019 entre le gouvernement centrafricain avec les 14 groupes armés.

A en croire une source de la présidence : «s’il était question de le neutraliser cela devrait déjà être fait, il doit être capturé vivant pour qu’il réponde de tous ses actes. C’est ainsi que les victimes pourraient être indemnisés». Même son de cloche de la part d’un gradé des forces loyalistes sur le terrain: « aujourd’hui, nous sommes à la hauteur de suivre les traces du chef rebelle Bozizé, il est désormais localisé partout où il passe. Donc, c’est juste question du temps pour qu’il soit arrêté et traduit devant les juridictions compétentes. Mais, de tout, la collaboration de la population avec les FACA, les FSI et leurs alliés est très importante pour tourner définitivement la page de cette sombre histoire occasionnée par le criminel sans foi ni loi François Bozizé».

En tout cas, un travail remarquable est en train d’être fait par le gouvernement centrafricain pour la stabilisation de ce pays. Il suffit que tout le monde puisse apporter sa pierre de contribution pour la réussite de cet édifice qui n’est rien d’autre que la paix définitive sur toute l’étendue du territoire national. Telle est la vision du chef de l’Etat qui ne veut plus d’une paix conditionnée  pour que d’ici peu l’insécurité revienne au galop.

@Herman THEMONA, 

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