Centrafrique : Excédés du famélique Zoh-ponguélé, les syndiqués du GSTC tendent à l’expulser du mouvement

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Bangui, le 11 août 20

Le secrétaire général du Groupement Syndical des Travailleurs de Centrafrique (GSTC),  Firmin Zoh-ponguélé, braille sur les ondes de la place qu’il entend déposer sur la table du gouvernement, un préavis de grève dans le but réclamer des points propres à lui et ses intérêts qui ne plus pas à l’ordre du jour puisqu’étant déjà pris en compte par le gouvernement qui est en train de chercher à y trouver des solutions idoines.

Les agitations de Zoh-ponguélé reflètent son ombre personnelle et non la volonté et les revendications des syndiqués membres du GSTC. Après avoir frappé son nez à un échec cuisant avec l’observation par les travailleurs de la grève lancée la semaine dernière, ce Firmin Zoh-ponguélé, sans en tirer la leçon qui s’impose, se lance à nouveau comme un taureau blessé dans des  enivrements dégradants par l’annonce d’une autre grève dans les jours à venir.

A dire vrai, Zoh-ponguélé a la fausse et flatteuse conviction qu’il pourrait user du GSTC comme tremplin pour assouvir ses machiavéliques ambitions politiques. Très actif dans des réunions politiques qui n’ont aucune cause commune avec des travailleurs syndiqués, en illustration, sa présence parmi les leaders de la Coalition de l’Opposition Démocratique (COD20), est en permanence à la recherche d’une acrobatie qui porterait haut ses flambeaux en mortels déséquilibres. Une logique qui, si loin de la lutte syndicale destinée à défendre la cause des travailleurs et non rechercher un positionnement sur l’échiquier politique, ce dont il y tient mordicus. Quitte à voir et juger ses attitudes cousues de totale maladresse.

Selon des informations bien vérifiées et de source proche du GSTC, les camarades du GSTC et propres compatriotes de Firmin Zoh-ponguélé savent ses ambitions politiques qui le poussent à agir en totale violation des textes qui régissent leur mouvement, le GSTC. C’est cette option vampirique qui fait que Zoh-ponguélé agit comme un taciturne despote qui veut aveuglement entraîner tous ses compatriotes à sa suite comme des bêtes destinées en prenant unilatéralement des décisions sans considération de ce qu’en penseraient ses « camarades ».

Pour cela, des dispositions seraient déjà prises et que les résolutions préconisées au sujet du SG du GSTC vont être présentées et discutées lors d’une prochaine assemblée générale extraordinaire et qui aura pour principale point à l’ordre du jour, l’éjection pure et simple de Firmin Zoh-ponguélé et l’élection d’un Secrétaire général provisoire en attendant le congrès à venir du GSTC.

La grève, personne ne le met en doute, est le moyen légal de revendication de tous les syndicats au monde. Mais elle doit être fondée, suivre un processus qui lui, doit être aussi légal. Une chose est de déposer un préavis de grève pour une durée illimitée comme Zoh-ponguélé entend le faire. Dans ce cas de figure, et admettant par exemple que la grève vienne à être effective, et du coup, le gouvernement prenne ses responsabilités pour que les salaires ne soient pas payés aux grévistes ; Zoh-ponguélé serait-il disposé à prendre en charge le remboursement des dus aux ayants droits ?

C’est autour de toutes ces réflexions que les syndiqués membres du GSTC proposent de châtier de leur rang, ce Firmin Zoh-ponguélé qui est incité par la soif de tailler une place politique.  C’est déjà une annonce qui donne la satisfaction à tous les centrafricains qui n’aspirent qu’à la paix et au développement, et non de se ranger derrière les intrigues politiques de la bande à Zoh-Ponguélé, qui se voilent toujours les visages derrière des actions syndicales pour se faire du lait.

@Hervé BINAH,

 

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