Centrafrique : Et si l’opposition prenait conscience de ses dérives…

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Bangui, le 04 avril 21

La République centrafricaine depuis une bonne décennie est victime d’une crise de bonne gouvernance dans toutes ses formes et dans toute sa diversité. Cependant le plus comique de cette barbarie est l’opposition centrafricaine qui reste toujours sans repère comme si les politiques de ce pays ne sont pas des intellectuels.

Dans un pays démocratique, les partis politiques ont pour mission d’animer la politique dans le pays. Malheureusement, l’opposition centrafricaine n’est qu’une source d’enrichissement des différents leaders. Créer un parti politique dans le pays de Barthélémy Boganda, c’est avoir un emploi à court et à long terme. Pour preuve, certains partis politiques qui ont été validés par le Département en charge de règlementer ce secteur sont de nos jours sans siège et sans une politique qui puisse animer la vie sociale dans ce pays qui ne fait que payer les erreurs de ses hommes politiques.

Si le mot politique vient du mot polis qui signifie cité, les politiciens devraient avoir l’amour de leurs citoyens car, c’est dans le social que la finalité des politiques peut être analysée.

Lorsqu’il fallait organiser les élections couplées du 27 décembre 2020, les opposants en mal de référence ont préféré distraire les paisibles populations en accusant les institutions en charge de ces élections d’incapables de satisfaire les attentes des populations.

Mais comme ce pays est dirigé par un mathématicien, les choses n’ont pas été en leur faveur. L’ANE a tenu à ses promesses ce qui a prouvé à la communauté que les Centrafricains ont une capacité de résilience sans pareil.

Cependant après les résultats de l’ANE validés par la cour constitutionnelle qui fait du président Touadéra, le futur homme fort de Bangui, les mêmes qui s’agitent ont affirmé qu’ils ne reconnaissaient pas ces résultats et par conséquent le président Touadéra n’est pas le président de tous les Centrafricains. Erreur grave parce que les Centrafricains ne sont plus des dupes. Pour preuve, lorsque le président en exercice de la COD-2020 Kamoun demande de ne pas aller au second et aux partielles des législatives, Anicet Georges Dologuélé qui doit à tout prix s’accrocher au parlement pour bénéficier d’une immunité parlementaire va aller comme un chat y aller ce qui va mettre en cause le sérieux de cette plateforme qui est composée uniquement que des traitres et des criminels politiques.

Cette incompréhension atteindra son paroxysme lorsqu’Alexandre Ferdinand N’guendet en voulant sauvegarder son statut d’ancien président a décidé de descendre de ce navire puisqu’il a participé à l’investiture du président Touadéra en absence des insensés qui lui ont taxé de traitre. Une opposition stérile a-t-elle une place dans un pays démocratique ?

Affaire à suivre…

@Bienvenu ANDALLA, 

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