Centrafrique : Et si la Minusca pouvait encore faire d’avantage pour la sécurisation des civils Centrafricains !

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Bangui, le 05 mai 18

Sur les ondes de Radio Centrafrique, la Radio Nationale et par la voix du ministre Kazagui en charge de la communication et des média, ministre porte-parole du gouvernement, l’oreille des Centrafricains n’en revient pas encore. Le ministre Kazagui a dit à haute et intelligible voix que des soldats du contingent Burundais et Pakistanais ont mis hors d’état de nuire une colonne des mercenaires Tchadiens d’Issène Abdoulaye qui a quitté Bandoro pour marcher sur Bangui ce vendredi, 04 mai 2018.

Plus d’un centrafricain a réagi à l’annonce de cette nouvelle. Certains qui attendent de vérifier avant d’accepter disent que c’est des propos politiques et démagogiques qui tiennent à la guerre des communiqués pour apaiser le cœur en braise des Centrafricains après le drame de Notre Dame de Fatima dont décrier par le peuple qui crie à l’impuissance du Chef de l’Etat et de son gouvernement.

D’autres, optimistes, ont cru tout de suite aux propos du ministre Kazagui et timidement, jettent des fleurs à la Minusca qui de par un récent passé a mené une telle opération contre Zoundéko et ses éléments qui avaient mis à terre les régions de Bambari, Ippy et Bakala. Tout en ovationnant  cette frappe, cette frange de la population dit que la Minusca a trop attendu ce qui a fait lever le poil à ces criminels sans foi ni loi.

La menace est réelle et gravissime. Comme le disait tantôt le Chef de l’Etat, des bandits qui ne rien chez eux et qui ont été répandus en Centrafrique par certains énergumènes qui se fils du pays sans avoir un brin de pensée pour l’intérêt général et qui n’aspirent qu’à assouvir leurs ingrats désirs, sachant que la Centrafrique est un pays réellement riches et qui ont pillé à volonté le pays, se voient obligés de revenir pour écumer à nouveau le pays.

Au lieu de venir en partenaire au développement, et comme c’est leur seul moyen d’utiliser les armes pour tuer, semer la zizanie pour mieux piller, se croient détenteur d’un titre foncier sur la Centrafrique. C’est pourquoi, une nouvelle fois, manipulés et utilisés par ces bachibouzouks, ils ne veulent s’arrêter à aucun obstacle qu’ils considérant comme inexistant. Qu’ils marchent alors sur Bangui voir.

Si sous Bozizé, l’armée nationale n’a pu leur offrir une résistance, c’est que les FACA avaient été totalement démotivés  par le léger et blâmable traitement que le général Bozizé leur infligeait. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Des braves fils du pays viennent d’être formés dans diverses académies militaires et sont prêts à les affronter. Ils le savent déjà et ont une certain trouble et une peur mal cachée pour réellement mettre à exécution leur farfelu projet. D’ailleurs c’est même pour ces raisons que ceux qui tentent de comprendre que ces manipulations ne leur profitent pas renoncent à adhérer à cette périlleuse aventure car il s’agit bien d’une.

Tout compte fait, en écoutant le ministre porte-parole du gouvernement, le peuple centrafricain qui ne savait plus à quel saint se vouer reprend espoir mais souhaite que les FACA soient engagés aux côtés de la Minusca pour réduire au néant cette cohorte de sauvage qui ne vivent que du sang versé et de pillage de ce qu’ils sont mille fois incapables de produire. Il y va de la meilleure sécurisation du pays et de la meilleure protection des civils.

Herman THEMONA,

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