Bangui, le 02 mai 18
De sources concordantes des milieux proches des extrémistes du quartier PK5, la France serait l’une des têtes pensantes de l’attaque armée lancée mardi par les terroristes et extrémistes musulmans du groupe criminel dirigé par un certain bandit de grand chemin connu sous le sobriquet de FORCE et pour cause ;
Ces sources indiquent que le même scénario qui était mis en place par la France en fin d’année 2015 dans le seul but d’empêcher la venue en Centrafrique du Pape François qui vient d’être activé et cette fois-ci à cause de l’annonce de la visite de travail du Président POUTINE. Il est donc question de créer des troubles dans le pays afin de décourager POUTINE à annuler son déplacement de Bangui pour cause d’insécurité grandissante.
Mais d’ores et déjà c’est une peine perdue comme cela a été le cas pour le Pape qui avait bravé les agitations de la France qui lui avait déconseillé de venir en Centrafrique, le Président POUTINE est déterminé à faire le déplacement de Bangui car il ne faut pas oublier que ce dernier dispose depuis quelques mois de ses soldats en terre centrafricaine. Aussi, une centaine des éléments du corps d’élite de l’armée russe sont arrivés depuis quelques jours à Bangui dans le cadre de la prochaine visite de POUTINE en RCA.
L’ironie du sort est le fait que le jour même du massacre des fidèles de l’Eglise de FATIMA perpétré par le groupe criminel de FORCE, ce dernier s’est permis de faire une déclaration sur les ondes d’une radio locale pour rejeter ses responsabilités sur tout ce qui s’est passé au niveau de FATIMA et prétextant qu’il était souffrant et n’était au courant de rien.
Personne n’est dupe pour savoir ou comprendre que le criminel FORCE et ses éléments extrémistes sont à la solde de la France et du Tchad par l’intermédiaire du FPRC de Nourredine Adam et Abdoulaye Hissene.
Malheureusement, le centrafricain se dit déçu de l’interdiction par les autorités gouvernementales ce mercredi 2 mai 2018 du regroupement de la société civile à la cathédrale Notre Dame Immaculée de Bangui dans le but de donner une suite au meurtre de l’abbé Albert TOUNGOUMALE BABA.
Il y’a de rappeler que le bilan provisoire de ces événements de la paroisse notre Dame de FATIMA fait état présentement de plus d’une vingtaine de morts et de plus d’une centaine de blessés.
Pendant que nous mettons ce papier sous presse, l’on apprend des renforts en véhicules 4X4 bourrés d’hommes armés jusqu’aux dents appartenant au FPRC qui sont arrivés à Kaga-Bandoro et à Bambari tant bien que la ville de Bambari a été déclarée par les Nations unies « ville sans armes ».
En attendant, le peuple centrafricain est aguerri et est se trouve déjà sur les pieds de garde pour défendre la nation.
Herman THEMONA,
