Centrafrique/Elections : Une pléthore des clients de la justice en course de marathon à la présidentielle et aux législatives

0

Bangui, le 03 novembre 20

Après la crise militaro-politique que traverse la République Centrafricaine ces dernières années, plusieurs auteurs, co-auteurs, complices et autres criminels se sont précipités pour bénéficier d’une éventuelle immunité, une fois élus, afin d’échapper à la justice.

On compte déjà pour la présidentielle, une dizaine de prétendants candidats qui se sont déclarés à travers leurs sortis médiatiques. En ce qui concerne les candidats aux législatives, on va se retrouver certainement avec une batterie de criminels de tout genre qui vont déposer leurs dossiers à l’ANE en vue de tenter leur chance de fuite. Tout ceci, c’est pour trouver une échappatoire afin qu’ils ne puissent pas se retrouver en geôle.

Selon les investigations de lepotentielcentrafricain.com, parmi les candidats qui se pointent dans la course présidentielle, certains sont des potentiels clients de la justice (CPI, CPS et autres Tribunaux), dont leurs dossiers sont en cours en vue de leur arrestation et jugement dans les plus brefs délais.

Pour éclaircir les lanternes de nos lecteurs, la plupart de ces candidats (pour la présidentielle et les législatives), sont des criminels, des voleurs, détourneurs des deniers publics voire des assassins qui ne peuvent aucunement siéger à l’Assemblée Nationale ou briguer la magistrature suprêmes de l’Etat. Pensent-ils que leurs parcours criminels sont oubliés par les Centrafricains ? Même s’ils opéraient comme chefs Antibalaka ou comzones et financiers de la Séléka, leur place est à la prison.

A l’heure où l’ANE commence à réceptionner les dossiers de candidature, il faut que le Ministère de la justice soit appliqué, en ce qui concerne la vérification des dossiers judiciaires de ceux-là qui doivent se présenter à la barre. Autrement dit, le peuple centrafricain ne veut pas assister à la fuite de ses bourreaux qui veulent se mettre à l’abri d’une « parapluie » quelque part. C’est dire que les dossiers des candidats à la présidentielle et aux législatives de l’heure, doivent être contrôlés à fond pour que nous ne retrouvions pas avec des mafieux dans les Hautes Institutions de l’Etat dans les années à venir après ces élections.

@Herman THEMONA, 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.