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Centrafrique : D’où proviennent les sources de financement de la CPC du général d’opérette François Bozizé?

Bangui, le 23 février 21

La question du financement de la fameuse Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) du patenté putschiste François Bozizé, continue de défrayer la chronique dans le monde. Le centrafricain lambda ne cesse de se questionner sur la source de financement de la CPC, d’autant plus que la capacité financière de ce dernier est en berne, et qu’il ne disposerait plus d’une manne financière après sa chute du pouvoir et son exil éhonté au pays de Museveni durant huit ans.

D’après certaines indiscrétions, le financement de ladite coalition rebelle repose sur la contribution des différents membres. François Bozizé, étant à la tête de ce mouvement, il est également la principale source du financement de son groupe armé.

Ce n’est pas étonnant si cette source était bien informée. On sait tous qu’en Centrafrique et principalement durant le règne de Bozizé, le Trésor public n’était que de nom. Durant la présence de François Bozizé à la tête du pays, il a pris le soin de se préparer, sachant bien qu’il sera tôt ou tard chassé du pouvoir suite à ces multiples bavures (tueries, assassinats, détournements et enrichissements illicites) :«Nous ne pouvons plus nous taire, c’est notre pays qui est danger. Je dois le dire haut et fort. Je fais partie de ceux qui ont suivi de bout en bout les sales dossiers de Bozizé depuis qu’il est pouvoir jusqu’à ce jour. Aujourd’hui Bozizé continue de tenir le coup, en finançant sa rébellion grâce aux diamants et or qu’il a volé énormément quand il était encore aux affaires. Ce dernier utilise trois manières pour s’enrichir frauduleusement avec les pierres précieuses de ce pays», A affirmé un proche de Bozizé.

Quand il était encore au pouvoir, il faisait signer plusieurs accords privés d’exploitation des ressources minières avec certaines sociétés d’exploitation qui lui rendent compte directement sans tenir aucun respect des textes de ce pays. C’est ainsi qu’à l’époque, François Bozizé mettait à la disposition de ces sociétés privées d’exploitation, des forces nationales qui étaient majoritairement ses parents.

En plus de cela, ce putschiste crée des bureaux d’achat fictifs qui lui permettent d’évoluer dans ses business personnels, malgré que la Constitution du pays n’autorise pas à celui qui se dit Chef de l’Etat, d’exercer une telle activité. Pour rappel, durant son règne, il employait plusieurs collecteurs et acheteurs de diamant qui tournaient ses affaires.

Parmi eux, un certain Almaki, entre-temps candidat aux élections législatives à Berberati faisait partie de ceux-là qui renflouait les poches de Bozizé à travers les activités diamantifères. Aujourd’hui, ce trafiquant est de retour à Bangui, plus précisément au Km5 et continue de collaborer avec le chef rebelle Bozizé. A l’époque c’était cet Almaki qui faisait le dispatching des diamants aux autres collecteurs, pour que Francis Bozizé et autres aimaient dire « tu me connais ? »  viennent les récupérer la nuit. Ce dernier (Almaki) à son tour, achemine les diamants au Becdor, Comigem et autres…

La troisième méthode d’enrichissement illicite  de Bozizé repose sur un autre trafiquant de diamant nommé  Ibrahim à Boda. Il vous souviendra que c’est après un séjour chez ce dernier que  Bozizé était parti à Kaga-Bandoro, lancer le cap de la formation de la CPC. Quand Bozizé était encore aux affaires, ce quidam de Ibrahim a eu à le ridicule devant les membres du bureau du KNK, au cours d’une réunion au Palais de la Renaissance et Bozizé, à son tour était obligé de lui demander publiquement pardon comme Sylvain Ndoutingai. On apprendra suite à nos investigations que, François Bozizé a remis une importante quantité de ses pierres précieuses à Idriss Deby. Et c’est grâce à cette action terroriste qu’il a pu recruter à nouveau des mercenaires avec des armes et munitions de guerre.

Il est important de préciser jusqu’à ce jour que, François Bozizé a encore des diamants et or qui sont enfouis à Bossangoa, Boyali, Gaga, Bayanga et Yourouba. Etant un bon criminel, il n’a pas des comptes privés ni dans le pays, ni à l’étranger. En d’autres termes, c’est un « bancoteur », c’est pourquoi, il trimballe avec ses billets de banque dans des sachets, dit « banco ». Sachant pertinemment qu’à la fin de son mandat, les comptes peuvent bien être gelés.

@Bienvenu ANDALLA,

 

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