Centrafrique : Des braqueurs font les patrouilles en lieu et place des forces de l’ordre ?

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Bangui, le 24 juin 21

Les braquages armés dans la ville de Bangui et ses environs s’amplifient de plus en plus malgré les efforts déployés par les autorités du pays pour qu’un terme soit mis à cette montée en puissance d’insécurité. Plusieurs évoqué par le lepotenticentrafricain.com dans ses diverses publications, ce problème de braquage dans la ville de Bangui, notamment dans les quartiers Gobongo, PK10, Galabadja, Combattant, Yangato, Benz-vi, Miskine, Castors, Yakité, Ngouciment, Yassimandji, Walingba, Km5…s’amplifient de jour en jour.

Dans une enquête spéciale réalisée par le lepotentielcentrafricain.com, on se rend compte que les souffrances des banguissois sont loin de terminer. Le constat est amer et haï par tous les centrafricains qui témoignent pour leur part que les forces de l’ordre ne jouent pas leur rôle. C’est-à-dire, ceux qui sont sensés porter secours aux populations et défendre le territoire national, laissent faire les choses qui profitent malheureusement aux criminels qui font la pluie et le beau temps quotidiennement dans la ville de Bangui et ses environs.

« Nous sommes braqués dans notre maison. J’ai été violé par trois braqueurs, la moto de mon fiancé emporté et ils ont emporté la somme de 5 millions sur lui », A témoigné Luisa Esther Imoto.

Ce qui est à déplorer, les postes de police installés dans les carrefours de la capitale se désertent des agents aux heures de couvre-feu. Autrement dit, les policiers voire les gendarmes abandonnent ces postes à partir de 22 heures pour rentrer chez eux à la maison. Donc, les policiers et les gendarmes au lieu de mener les patrouilles pour inquiéter les braqueurs et autres criminels à des heures tardives, ces derniers fuient également le danger tout comme les populations civiles qui sont abandonnées à leur triste sort.

En tout cas, le constat est triste et les populations n’ont que les larmes qui coulent dans tous les arrondissements de Bangui et ses environs. Des solutions idoines y doivent être apportées à cette insécurité provoquée par les éléments de la CPC dont leur présence est signalée à nouveau sur la route M’baiki, à Gbabili vers Cattin, Nzacko au marché à bétail, Sakaï derrière l’aéroport et Voundambala derrière la colline au Pk12.

@Thomson,

 

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