Bangui, le 12 déc. 20
Le 27 décembre 2020, les centrafricains iront aux urnes pour élire parmi les 17 candidats un seul représentant du peuple. Pour ce faire, le chronogramme de L’Autorité Nationale des Elections (ANE) établi, montre à suffisance que les campagnes démarrent ce 12 décembre 2020 pour 15 jours avant les élections.
A l’entrée du jeu, le 11 décembre 2020 les candidats doivent signer le code de bonne conduite, pour leur permettre de respecter les règles du jeu. Certes, les candidats de l’opposition démocratique, censés signer ce code refusent de le faire pour des raisons connues de tous.
Au nom de la démocratie, l’importance de la signature de ce code est capitale car, en République centrafricaine, le constat fait montre que pendant les meetings, au lieu de parler de la paix rien que de la paix, pour que le climat de haine puisse disparaitre, les hommes politiques se permettent d’insulter ou de critiquer dans le mauvais sens les uns et les autres.
Cette pratique anti républicaine qui ne donne pas la valeur à la démocratie, ne doit plus se faire pendant les propagandes électorales de 2020 qui s’ouvrent ce 12 décembre 2020. La classe politique centrafricaine que ça soit l’opposition, la majoritaire ou indépendante, doit faire preuve de sa responsabilité. Pour le peuple, la démocratie prônée par le Président de la République doit servir de leçon à tous car, en tant que citoyens, les hommes politiques doivent tenir un langage de paix allant dans le sens du vivre ensemble et de la cohésion sociale puisque la démocratie est un échange d’idées constructives et non diabolique.
D’après le peuple centrafricain, la politique de l’Autorité Nationale des Elections est une politique responsable car selon la réalité : « la République centrafricaine fait face à d’énormes difficultés dont le problème majeure est la question de sécurité. Nous allons aux élections et nous voulons la paix. Nous demandons aux candidats de contrôler leur langage. Le fait de critiquer dans le sens de le diaboliser comme si on était un saint, n’avance pas le pays. Seulement dire la vérité rien que la vérité au peuple avec une profession de foi digne est une initiative à louer ». A expliquer Eveline une commerçante à Bangui.
Le peuple ne votera que celui qui a un bon projet de société
La question du projet de société est un défaut pour les candidats à la présidentielle soit aux législatives. La vie du peuple en dépend car le projet de société en terme propre est la feuille de route de la personne qui sera choisie, cela va l’aider à conduire le pays vers le développement. On se souvient encore pendant les campagnes des années postérieures, certains candidats allaient sur les plateaux des radios ou à la Télévision centrafricaine pour insulter les autres. Pour cette année, le Haut Conseil de la Communication doit mettre les bornes pour stopper cela. Il est temps que les candidats réfléchissent sur leur projet de société. De penser à convaincre le peuple sur le développement, créer du travail, des sociétés et autres vor même finir avec la rébellion.
Le Président de la République dans ses propos, ne cesse d’interpeller le peuple à promouvoir la paix, le vivre ensemble et la démocratie gage du développement de la RCA. Cette interpellation est un plus pour l’avenir du pays car après la crise, on assiste en ce moment à un grand changement.
@Hervé BINAH,
