Centrafrique : Bozizé et ses alliés politiques doivent payer pour le sang du peuple centrafricain versé

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Bangui, le 14 janvier 21

On chasse le naturel et il revient toujours au galop. Cette maxime bien connue dans le milieu politique centrafricain trouve son paroxysme dans les agissements de Bozizé dont le temps d’exil ne lui a pas donné l’occasion de se convertir dans ses vieilles recettes de coups d’Etat. Dans son discours de fin d’année, le président de la République a pointé  du doigt accusateur, ce champion des coups d’Etat et le leader du KNK.

Les Centrafricains ont besoin des institutions fortes et non des hommes forts. Mais la question sur le silence de la Cour pénale spéciale (CPS)  au sujet des agitations de Bozizé inquiète à jamais.  Les hommes changent et se convertissent à l’exception de cet ancien rebelle qui ne fait que décevoir ses militants et sympathisants C’est du jamais vu que l’on assiste de nos dans ce pays où un ancien chef d’Etat est géniteur des groupes armés dans le but d’obtenir une transition politique. Or,  depuis la chute de Patassé en 2003 par ce même Bozizé, le pays a été dirigé par deux transitions politiques marquées par des massacres des populations, des viols, des vols en mains armées, les incendies des maisons et des villages entiers. Bref par un sombre tableau panoramique. Que doit-on espérer si le pays était encore doté d’une nouvelle transition politique avec la présence des mercenaires au sein du gouvernement ?

Le président Touadéra, un homme de la paix s’interroge toujours sur l’avenir de ce pays qui, pourtant était dans une bonne posture avant la formation de la dernière rébellion de la CPC. Bozié  est-il  un serpent dans le sac  ou du moins du régime Touadéra ?  Doit-on toujours vivre avec la nostalgie du pouvoir ? La République centrafricaine est-elle une chasse gardée d’une personne ou d’un groupe d’individus ? Les observateurs de la vie politique centrafricaine ne cessent de clamer haut et fort l’arrestation de ce le leader qui ne se reconnait plus sous les couleurs des Centrafricains. On ne peut pas être Centrafricain et massacrer les Centrafricains car, ce pays n’est pas une colonie des serpents de mer. Depuis  l’invalidation de la candidature de l’ancien chef de l’Etat leader du KNK, François Bozizé il s’est transformé en véritable monstre pour le peuple centrafricain qu’il voudrait diriger.  Cet ancien tombeur du président démocratiquement élu par un peuple souverain Ange Felix Patassé puisqu’il s’agit de lui,  n’est pas en odeur de sainteté dans  l’histoire politique de ce pays son CV est gravé de plusieurs coups d’Etat et des rebellions et comme l’appétit vient en mangeant, il, est revenu  comme un diable par mauvaise foi, entreprendre les chemins de destruction de ce que Touadéra a fait à moins de cinq ans : il s’agit de mettre le pays à feu et à sang dans le but de forcer la main à la communauté internationale afin qu’elle plaide pour une transition politique avec une possibilité de se représenter à l’élection présidentielle malgré la sage décision de la cour constitution qui a dit le droit pour l’intérêt du peuple centrafricain.  Les recrutements des mercenaires venus du Tchad et du Soudan ne sont que les bases de sa politique qui est dénoncée par le président Touadéra et certains dignes fils de ce pays : « après la premières vagues des rebelles, on a assisté une forte incursion des véhicules abord des mercenaires venus du Tchad lourdement armés qui franchissent la frontière en direction de Kabo  en renfort à la première vague des recrus de Bozizé qui cherche à reconquérir le pouvoir par tous les moyens sauf par la voie démocratique.

Ce grand danger qui se trouve devant nos portes est très grave si rien n’est fait en avance. Le peuple centrafricain est menacé et la  communauté internationale  ne doit pas croiser les bras    elle doit aider le gouvernement à matérialiser  le plan national de sécurisation des élections. Les yeux des Centrafricains sont désormais tournés vers la Fédération russe qui se trouve en Centrafrique avec qui, on n’a signé une coopération militaire en cas de guerre », a affirmé une source digne de foi.

Que  veut encore ce criminel dans ce pays? Uniquement la soif du pouvoir ? Ce n’est que diabolique au regard du sang qui coule depuis l’invalidation de sa candidature. Le président Touadéra dans son amour envers ses compatriotes n’a jamais accusé quelqu’un directement ses adversaires politiques. Tout le monde sait que  depuis son accession à la magistrature suprême il y a plus de quatre ans maintenant, prône sans cesse la politique de la main tendue opposée à la solution de la force pour neutraliser les hors-la-loi au risque  d’embraser dangereusement la situation. Or, les ennemis de la paix sont devant les portes du développement de ce pays et ne cherchent que le malheur pour cette population : « comme vous le savez à la tête de ses malfrats de la nouvelle rébellion se trouve l’ancien président François Bozizé », a affirmé l’homme fort de Centrafrique.

Les Centrafricains dans certaines localités du pays ont célébré les fêtes de nouvel an avec la peur au ventre suite à la machination audacieuse et une habileté diabolique de François Bozizé  et ses acolytes qui ne l’aident pas à revenir sur sa raison et vivre en symbiose avec ses compatriotes. La question posée est de savoir si ce dangereux reprenait le pouvoir après avoir massacré les populations gouvernait-il avec les cadavres ? En effet, on ne peut plus compter le nombre des Centrafricains qui ne font que tomber comme des mouches au point où certaines localités de nos provinces n’ont pas participé au vote ce dimanche 27 décembre 2020 pour choisir librement leurs candidats à la présidentielle et aux législatives. On ne peut toujours pas prétendre prendre le pouvoir par les armes dans ce monde où les mentalités ont évolué et où l’homme est considéré comme un être pensant et non plus cet animal sauvage qui ne peut vivre que suite à son instinct. La question que se pose le commun des Centrafricains est de savoir qui sauvera ce pays du naufrage du sang et de la prise du pouvoir par le sang ?

Les Centrafricains n’ont pas une mémoire courte pour oublier ce que Bozizé et ses acolytes font dans ce pays. On cherche toujours à faire croire aux yeux du monde que l’histoire de ce pays n’est inscrite qu’en lettre noire. Depuis 2003, Bozizé ne fait que faire couler le sang aux Centrafricains. Tout pouvoir vient de Dieu et non des armes. Les Centrafricains doivent maintenant voir et comprendre le rôle des politiques avérés de ce pays.

Lorsqu’on regarde ce qui se passe depuis un temps dans les zones occupées par les éléments de la CPC, on peut affirmer sans risque de nous tromper que même la nature est en désaccord avec la façon dont-on cherche à conquérir le pouvoir alors que le pays était déjà sur la bonne voie de son relèvement. Combien de Centrafricains ont perdu leur vie à cause de cette nouvelle force rebelle ? Que nous soyons  conscients de cette nature qui est en colère contre nous en changeant le tir pour éviter le pire et la malédiction des ancêtres de la nature qui nous parle et qui nous regarde  car, certains compatriotes affirment à tort ou à raison que le Centrafrique est malade de ses propres fils et filles.  Le peuple centrafricain a trop souffert et il est temps de nos jours de panser ses plaies en ouvrant une page de paix condition sine qua none pour son développement.

@Bienvenu ANDALLA, 

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