Bangui, le 11 janv. 19
Les tensions et élucubrations de ces derniers mois dans l’arrière-pays et plus particulièrement dans l’Ouham-Pendé ont obligé les autorités du pays et ces fils du terroir qui sont des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à prendre à bras le corps leurs responsabilités pour la sécurisation du pays sous haruspice des instructeurs russes. C’est pourquoi après moule tergiversation qui a permis à cet oiseau de mauvais augures de sévir en maître de la localité, les autorités sont obligée de faire de la sécurité des concitoyens centrafricaine leur tasse de thé. Ainsi, une forte équipe constituée des éléments des FACA sont descendues sur le terrain. Cette présence à fait disparaître ces fripouilles comme un nuage.
Décidément, la RCA en proie à une insécurité généralisée et grabataire qui a sévi durant plusieurs années et qui avait montée vertigineusement en flèche. Cette prise de position et cette descente a été appréciée et jugée très favorable par les centrafricains de toute obédiences tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Mais cela inquiète les ennemies du peuple qui ont toujours voulu pécher dans de l’eau trouble pour pouvoir capturer les gros poissons centrafricains qui sont les richesses.
En effet, selon les informations recueillis sur le terrain dans l’arrière-pays plus précisément à Bocaranga et auprès des autorités locales : « cette montée en puissance et cette descente fait froid au dos des dinosaures du peuple centrafricain et ont mis en déroute Sidiki et ces diablotins vers la préfecture de la Nana-Mambéré ! ».
Il faut bien le noter que l’insécurité constitue et reste le principale mal qui est entrain de torpiller la RCA actuellement. Ce qui empêche le pays de mettre en marche la nouvelle locomotive sur les rails pour la reconstruction de la Centrafrique.
Ce mal que le monde à travers la Mission Multidimensionnelle intégré des Nations–Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MINUSCA), s’est mobilisé pour le combattre. Afin de donner une lueur d’espoir au peuple centrafricain de vivre dans la quiétude. Malheureusement, force est de constater que cette mission peine à rétablir la paix et à faire le vœu tant entendu des centrafricains. Pour la simple raison que certaines ennemies de la nation auraient voulu maintenir le pays dans cette situation aussi longtemps que possible dans ce pétrin pour des raisons inavouées qui est de piller les ressources de la RCA.
Bien entendu, les centrafricain en général doivent être vigilants et de soutenir les efforts consentis des autorités sur cette problématique de l’opérationnalisation des FACA et de leur déploiement sur toute l’étendue du territoire du pays. Cela de façon à contribuer efficacement à la sécurisation du pays.
Tout porte à croire aujourd’hui, que si le pays demeure dans cette situation, c’est parce que certaines puissances veulent le maintenir ainsi et aussi longtemps possible pour continuer de piller les ressources que Dieu a donné comme héritage à ce bas peuple. C’est pourquoi les mains invisibles ont juré le maintenir dans l’éternel assistanat, dans les situations de dominance et de servitude.
Certes, la RCA est affaiblie, mais elle reste quand même un Etat. Et s’il est question de le secourir que cela soit fait dans de bon sens et le peuple centrafricain en serait reconnaissant. Faut-il rappeler que tant qu’il n’y ait pas la paix et la sécurité, il serait difficile pour les autorités d’atteindre les objectifs assignés durant leur quinquennat à la tête de cette nation. Cela serait aussi difficile aux autorités de traduire dans les faits la feuilles de route de leur mandant.
A ce titre la MINUSCA doit prendre ses responsabilités bien qu’il est souvent dit que cette mission ne va pas non plus se substituer aux autorités, mais il est de leur devoir et selon les différentes résolutions de faire actes de bonne volonté à l’endroit de ce peuple meurtri qui continue de crier à l’aide ! A l’aide !
La RCA doit sortir de cette impasse et il est donc question de la détermination d’abord des autorités du pays et même du peuple de s’associer pour faire sortir le pays du gouffre, surtout de dénoncer haut et forts les manœuvres déstabilisatrices visant à faire sévir la crise en RCA.
Herman THEMONA,