Centrafrique : Après la libération du corridor Bangui-Garoua-boulai, la Douane pourra-t-elle se rattraper ?

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Bangui, le 20 févr.-21

L’Etat Centrafricain a énormément perdu de recettes durant tout le temps où la Coalition des Patriotes pour le Changement du général fuyard François Bozizé a paralysé l’économie du pays à un niveau où la mobilisation des recettes fiscalo-douanières est perturbée. Quid de la projection douanière après la libération de ce principal axe de ravitaillement ?

Le gouvernement centrafricain, très attentif aux préoccupations de son peuple. Raison laquelle, il a mobilisé tous les moyens possibles pour qu’en ce jour, l’axe de ravitaillement du pays soit totalement libéré. Par devoir de mémoire, il est judicieux de préciser que la République Centrafricaine est un pays fiscalo-Douanière.

C’est à base des recettes provenant de ces secteurs que l’Etat répond à ses charges régaliennes. Durant tout ce temps, les caisses de l’Etat se sont confrontées à des déficits. Grâce à l’intervention musclée des forces loyalistes, la situation est revenue   à la norme.

La préoccupation majeure que l’on se pose est celle de savoir si avec cette reprise de circulation sur cette voie, la douane sera-t-elle à la hauteur de rattraper les déficits qu’elle a confronté ces derniers mois ?

Rien n’est impossible sur cette terre, il suffit de pérenniser la sécurité  sur cet axe pour toujours. « Depuis les offensives musclées des forces armées Centrafricaines et leurs alliés, les éléments de la CPC ne sont plus opérationnels pour le moment, ils fuient dans tous les sens face à la puissance de frappe. Mais dans certaines régions, ils opèrent désormais en coupeurs de route. Ils surviennent souvent brusquement pour racketter la population afin d’avoir des vivres ? Ce qui veut dire que si d’ici peu les FACA se retirent des zones reprises, ces ennemis de la paix risquent de surgir à nouveau pour un éternel recommencement. Suivez nos regards ! Pour nous, la fuite en avance des éléments de la CPC ne doit empêcher les FACA et leurs alliés de leur pourchasser dans la brousse.   Les Centrafricains ne veulent plus vivre les mêmes cauchemars de Bozizé» a lâché un habitant de cet axe.

En sus de la question sécuritaire, le gouvernement doit renforcer le système de surveillance des recettes qui sont fait au niveau de la frontière. L’expérience du passé a prouvé que  plus de la moitié des fonds mobilisés au niveau de ce corridor économique, n’arrivent pas dans la caisse de l’Etat. Les responsables de cette structure publique en sont les auteurs de ces bavures.

Le relèvement de l’économie centrafricaine est au cœur des préoccupations majeures du Président Touadéra, et tout son gouvernement.  Pour que la Douane puisse se rattraper suite à ces dernières crises enregistrées,  la haute autorité de bonne gouvernance et la cour de comptes doivent attenter des dispositions qui s’imposent pour que les choses soient claires.

Il est impératif que la Douane puisse se rattraper dans le but de réussir sa mission régalienne. L’Etat centrafricain a beaucoup enregistré des pertes, en termes de déficit fiscalo-douanier, suite aux tristes évènements atroces de la CPC.

@Herman THEMONA, 

 

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