Centrafrique : Après la libération du corridor Bangui-Béloko l’économie reprend son envole

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Bangui, le 27 février 21

La situation sécuritaire qui a négativement impacté sur la vie socioéconomique du pays avec le blocus du corridor Bangui-Béloko par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé après l’invalidation de sa candidature, a fait perdre plus d’un milliard de FCFA dans la caisse du Trésor public centrafricain.

On se souvient depuis le retour clandestin au pays de l’ancien chef de l’Etat François Bozizé en décembre 2019 après une longue période des maquis (exil) à l’étranger, les Centrafricains présageaient déjà une descente aux enfers tant ce dernier bat le triste record des coups d’Etat et des rebellions « La politique de Bozizé est l’incarnation de ce que lisions dans l’œuvre Britannicus où le protagoniste principal affirmait qu’il faut embrasser son rival, mais c’est pour l’étouffer. C’est dans ce contexte que de son retour au pays ce putschiste a décidé rencontrer Touadéra pour se montrer qu’il était pour la paix dans son pays, il a même fait bonne mine à la population, mais c’était pour mieux l’asphyxier au finish », a affirmé une source politique.

Ainsi dans cette politique, après son échec de reprendre le pouvoir perdu en mars 2013, par les armes, il a trouvé une autre équation qui consiste de créer un soulagement population en bloquant le principal axe de ravitaillement des marchandises à destination de ce pays. Plus de deux mois, les Centrafricains ont expérimenté la crise alimentaire suite à la pénurie des produits de première nécessité sur les marchés de la place.

Cette situation a plusieurs conséquences. On sait tous que le Centrafrique est un pays sans littoral qui ne parvient à faire face à ses charges régaliennes que par les recettes fiscalo-douanières. Malheureusement, c’est depuis le déclenchement de cette crise causée par François Bozizé que la Douane centrafricaine commençait à faire perdre ses recettes ce qui allait être un sérieux problème avec le paiement des salaires et autres.

Cependant suite à la diplomatie agissante, le Chef de l’Etat Centrafricain toujours avec son plan « B », a tendu la main aux pays amis comme la Russie et le Rwanda qui devraient venir combattre aux côtés des FACA et de la Minusca, mais son statut des soldats de la paix. Le FACA et les forces alliées ont pris leurs responsabilités avec le ratissage des ennemis de la paix sur cet axe. Ce qui fait la fierté des Centrafricains de nos jours.

Le problème qui se pose de nos jours, c’est la prise de conscience des douaniers qui ne doivent pas profiter de cette situation de la libération de la route pour se faire fortune sur le dos des Centrafricains. La solidarité doit animer les Centrafricains de nos jours car, les progrès qui seront enregistrés serviront à fructifier les caisses de l’Etat au profit de tous les Centrafricains.

Aujourd’hui, dans la capitale et les villes du pays, on retrouve l’éclat du temps glorieux où le Centrafricain pouvait manger au moins deux fois par jour : « La libération de ce corridor fait régénérer les dividendes à l’Etat. C’est une victoire pour tout le peuple centrafricain. Mais ne perdons pas de vue en ce moment où l’ennemi commun de la CPC est devant nous. Il faut une solidarité des uns et des autres pour nous maintenir dans la dynamique de développement selon la politique mise sur pied par le gouvernement. La Douane doit absolument se rattraper le plus vite possible pour relancer l’économie du pays », a lâché une source banguissoise.

@JLG, 

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